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lilly et ses livres
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20 mars 2008

Sans te dire adieu ; Maryam Sachs

413di3JDnuLLe Passage ; 166 pages.

Je suis terriblement en retard dans mes notes de lecture, désolée pour ces longs silences...

L'histoire : Roxane, Iranienne en exil de trente cinq ans vit à Paris avec celui qui est son mari depuis quinze ans, Kamran. Il est éditeur, elle libraire. Tous deux mènent une vie paisible, malgré l'absence d'enfant et la douleur de l'exil. Un jour que Kamran est en voyage d'affaires, Roxane sort manger dans une brasserie avec un couple d'amis. Là-bas, elle croise le regard bleu d'un jeune homme. A la fin de la soirée, Roxane décide de suivre cet inconnu. S'en suit un petit jeu entre elle et l'inconnu, qui s'achève lorsque le jeune homme se fait renverser par une voiture qui ne s'arrête pas.
Après l'avoir accompagné à l'hôpital, Roxane confie son inconnu au chauffeur de taxi qui les y a conduits. Mais elle ne peut s'empêcher d'aller le voir chaque jour, mentant à tous ceux qu'elle aime avec une facilité qui la déconcerte.

Mon avis : Je suis un peu mitigée suite à la lecture de ce livre. Je l'ai trouvé agréable à lire, plutôt bien écrit, malgré quelques lourdeurs et quelques phrases assez clichées. Les idées de départ sont intéressantes. On en apprend un peu sur l'Iran, sur le poids de l'exil sur la relation de couple, et j'aurais vraiment aimé que le livre en parle davantage.
Car au final, je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de parler de cette relation entre Roxane et Sergueï, qui fait prendre au livre un chemin complètement différent de celui que j'imaginais au début de ma lecture. On croit d'abord que ces deux personnages sont liés par une blessure commune, mais Sergueï n'est pas vraiment un exilé. Roxane et lui ne sont pas dans la même situation, et leur relation tient davantage à l'imagination débordante de Roxane qu'à une complicité réelle. L'incapacité de Roxane à avoir une relation physique, et donc concrète, avec Sergueï, ainsi que son refus de dire la vérité à Sergueï montrent bien que Roxane fantasme davantage qu'elle ne vit cette relation. Il est certain que cela n'est pas surprenant venant de Roxane. Dès le début, elle nous dit qu'elle est dans la lune, que les gens doivent l'appeler plusieurs fois par son prénom avant qu'elle ne réagisse. Mais du coup, le bouleversement qu'est censée incarner la rencontre avec Sergueï n'en est pas un. Avec lui, Roxane continue d'être celle qu'elle a toujours été, de façon un peu plus dangereuse peut-être, mais rien de transcendant non plus. Ceci d'autant plus que les personnages sont assez peu développés (en 166 pages, c'est compréhensible, mais ça empêche le lecteur de s'intéresser de près à l'histoire).   
La fin également m'a déçue. Je l'ai vue arriver à des kilomètres. En fait, ce livre au début prometteur se transforme peu à peu en roman racontant une histoire banale. Dommage...

L'avis de Clarabel.   

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30 avril 2007

Une charogne ; Charles Baudelaire

Chacun sa manière de dire "Je t'aime"...

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Camille Monet sur son lit de mort ; Claude Monet.

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Le ventre en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!

Charles Baudelaire

28 mars 2007

Premier Amour ; Ivan Tourgeniev

2290345717Édition J'ai Lu (Collection Librio) ; 96 pages.
2 euros.

" Quelle fille excitante que Zinaïda ! " écrit Flaubert à Tourgueniev à propos de son roman.
" C'est une de vos qualités de savoir inventer les femmes. Elles sont idéales et réelles. Elles ont l'attraction et l'auréole. " Irrésistible du haut de ses vingt et un printemps, la capricieuse et attirante Zinaïda fait chavirer le cœur du jeune Vladimir Petrovitch, seize ans à peine. Premier amour et premiers tourments d'un enfant épris de la jolie princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine...
Mais lorsque Zinaïda devient froide et mystérieuse, d'étranges soupçons envahissent l'esprit de Vladimir. Quel est donc ce rival secret qui l'éloigne de lui ? "

Si j'ai peur de lire des romans russes c'est parce que ça finit toujours très mal... Mais quand j'ai vu le titre de ce livre chez Tamara, j'ai décidé de tenter le coup. Bon, ça ne se finit pas de façon très joyeuse. Mais lorsque l'on regarde bien l'histoire, ça se finit le moins mal possible.

Vladimir Petrovich est un garçon attachant, naïf, innocent. Et comme toute personne qui découvre l'amour, il est à la merci de toutes les désillusions amoureuses. En tombant amoureux d'une jeune fille comme Zinaïda, il ne peut que souffrir. Elle a besoin qu'on l'admire, mais elle ne donne rien en retour, méprisant d'ailleurs ceux qui se jettent à ses pieds au lieu de la dompter comme elle le voudrait. Elle manipule Vladimir, lui tord le coeur. Lui, éperdument amoureux, ne peut que l'aimer davantage. Quand un coeur à vif rencontre une jeune fille cruelle, il ne s'en remet pas. Mais pour Vladimir, il y a plus. Il y a le fait qu'elle lui a préféré un autre homme, et pas n'importe lequel.

Lorsqu'il raconte cette histoire plus de vingt ans après, il est facile de voir que ses blessures ne sont pas refermées. Mais lui s'en est sorti à moindres frais. Tourgeniev nous plonge au milieu de la petite société qui entoure Zinaïda. En peu de pages, il parvient à nous décrire l'éveil des sentiments et les tourments de l'amour chez ses personnages. Une lecture très agréable.

Les avis de Cécile et de Tamara.

23 avril 2007

Le pont Mirabeau ; Guillaume Apollinaire

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La Seine à Champrosay ; Pierre-Auguste Renoir.

Le pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
            Et nos amours
       Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
            Tandis que sous
       Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
            L'amour s'en va
       Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
            Ni temps passé
       Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire

21 juin 2007

Deux laissés pour compte...

Possession ; A.S Byatt

9782253933366_G_1_Edition Le Livre de Poche ; 668 pages.
9,50 euros.

" Un poète maudit de l’ère victorienne, Randolph Henry Ash, déchaîne les rivalités entre universitaires. Tous les coups sont permis pour mettre la main sur un manuscrit inédit, s’attribuer le bénéfice d’une information. Aussi, lorsque Roland Michell, jeune chercheur, découvre deux lettres du Maître, adressées à une inconnue, il met tout en œuvre sans tarder pour percer ce mystère biographique.
Avec lui nous pénétrons dans les arcanes du romantisme anglais – manoirs anciens, spiritisme, légende d’Ys et de Mélusine – et dans des mystères amoureux qui conduiront Roland et la sévère Maud, de l’université de Lincoln (Etats-Unis), plus loin qu’ils l’auraient cru…
Enquête policière, roman d’amour, pastiche littéraire, satire d’un milieu avec ses jargons et ses petitesses : on a pu évoquer les chefs-d’œuvre d’Umberto Eco à propos de ce roman total, couronné par le Booker Prize 1990 et traduit dans de nombreux pays. "

C'est un avis un peu étrange que je m'apprête à vous donner. Je ne suis pas parvenue à apprécier ce livre, mais c'est parce qu'A.S. Byatt l'a trop travaillé, l'a trop créé pour elle même (je suis encore d'une clarté remarquable, je le sens...).

Je ne me souviens pas d'un livre dont j'ai atteint la page 100 avec autant de soulagement. J'ai trouvé le début de ce roman d'un plat indescriptible (d'ailleurs, le rythme n'augmente pas franchement par la suite). En fait, j'ai eu l'impression d'avoir été projetée dans un monde où l'ambiance correspond à celle qui, j'imagine, règne au cinquième sous-sol des archives départementales... Il y a des passages horriblement long, les personnages sont l'anti-thèse de ce qu'on voudrait être, et dès les premières pages, j'ai vraiment peiné à lire ce roman.

Pourtant, je ne peux pas dire que du mal de ce livre. Honnêtement, on sent que A.S Byatt a travaillé ce livre. Il a un fond très riche, une construction plutôt originale, avec une alternance entre les époques, les lieux, les types de narrations... A.S. Byatt a également créé de façon assez crédible les oeuvres des deux poètes sortis de son imagination, et on sent de ce fait qu'elle les connaît très bien. Elle les insère parmi les grands auteurs de leur époque, tisse des liens de connaissance entre ces dernier et Ash et LaMotte, crée leurs oeuvres et leur vie à l'aide d'inombrables références (dont la plupart ont dû m'échapper d'ailleurs), et leur donne véritablement vie. Rien que pour cela, je ne peut pas dire que ce livre est mauvais. D'ailleurs, j'aurais bien aimé le terminer ce livre...
Mais vraiment, c'est indigeste, beaucoup trop dense. Ca peut paraître étrange, je râle tout le temps que les romans actuels manquent cruellement de fond. C'est d'ailleurs pour cela que je ne peut pas dire de Possession qu'il est dépourvu d'intérêt, et que je ne comprends pas comment on peut entrer dans ce livre. C'est tout le contraire, on s'y perd (pendant des mois dans mon cas !! ).

Les chapitres en vers, les lettres échangées entre Christabel (prénom qui me plaît beaucoup par ailleurs) et Randolph Ash dont le contenu est hautement intellectuel (la drague au XIXe, au secours...), les délires de Roland et de Maud Bailey, me sont passés complètement au-dessus de la tête. Comme relire quatre fois chaque phrase a fini par me lasser, j'ai fini par lire en diagonales (du coup, j'ai lu trois cents cinquante pages en deux jours, alors qu'il m'avait fallu plus de deux mois pour arriver à la page cent...).
Ce livre aurait énormément gagné à être épuré. J'aimerais bien que ceux qui l'ont lu et aimé me disent s'ils ont réussi à en savourer chaque mot. J'ai beaucoup aimé certains passages, comme le conte des trois dames, mais de là à faire des chapitres entiers en vers...

D'autant plus que ces vers ne sont pas non plus des merveilles. Certes, j'ai trouvé que les oeuvres d'Ash et de Christabel étaient bien constituées. Les écrits en prose, quoique assez basiques (sans aucun mépris), sont agréables à lire et crédibles. Les poèmes également correspondent bien à l'idée que je me fais des personnages et de leur époque. Ils m'ont en fait rappelé un poème d'Anne Brontë que j'ai lu récemment, et que j'ai trouvé plutôt médiocre à première vue. Mais lire des pages et des pages de ce genre de choses, j'en suis incapable.

Ajoutez à cela une intrigue vraiment très mince, des personnages ennuyeux, un rythme qui s'accélère à peine vers la page deux cents, avant de retomber cent pages plus loin, et vous avez la recette pour m'achever.

J'ai voulu terminer ce livre parce que l'adaptation me tente beaucoup, mais j'ai craqué aux deux tiers du livre. J'ai failli le faire bien avant, mais imaginer Jeremy Northam en Randolph Ash et Jenifer Ehle en Christabel LaMotte, ça motive. Pas suffisamment, malheureusement...
Je vais quand même chercher le film, car même si je n'ai pas réussi à achever ce livre, je pense qu'une version cinématographique peut donner ce qui a manqué au roman selon moi, un peu de légèreté et d'espace.

Les avis élogieux de Gachucha et de Lamousmé, et celui de Thom, qui vous dira mieux que moi ce que j'ai pensé du livre.

Adam et Cassandra ; Barbara Pym

51DJANG5S2LEdition Rivages ; 235 pages.
7,95 euros.

Lettre "P" Challenge ABC 2007 :

" A Up Callow, petit village du Shropshire, l'arrivée d'un mystérieux Hongrois bouleverse la vie quotidienne des jeunes filles, des vieilles filles et même des femmes mariées. Cassandra, l'épouse dévouée du romancier Adam Marsh-Gibbon, cédera-t-elle à l'entreprenant Mr Tilos qui s'assied toujours derrière elle à l'église et qui lui décoche des coups de chapeau tziganes ? Partira-t-elle pour Budapest, la cité de l'amour ? Ou préférera-t-elle " d'un Hymen fortuné les gages précieux " ? "

Barbara Pym m'a attirée parce qu'elle est considérée comme une héritière de Jane Austen (même si j'ai de plus en plus l'impression que ce label est donné à tort et à travers...).
Effectivement, il y a certaines similitudes entre les deux auteurs. Le milieu étudié est un peu le même (avec plus d'un siècle d'écart quand même), et j'ai trouvé qu'il y avait une façon de décrire les choses un peu semblable.
Mais j'ai trouvé ça d'un barbant ! Ce livre fait à peine plus de deux cents pages. J'en suis à la moitié, mais je rends mon tablier. Il paraît que c'est drôle, charmant, élégant. En fait, j'ai le sentiment d'assister à une réunion de mamies qui prennent le thé en se racontant les derniers potins. Je n'ai rien contre les mamies (j'adore les miennes), mais tous ces papotages sur le voisinage m'ennuient profondément. Ce livre a trop vieilli à mon goût, sans que je puisse dire exactement pourquoi.
Les personnages sont antipathiques, à un point tel que même leur côté ridicule ne m'arrache pas un sourire. Je vois parfaitement qu'il y a une critique de ce petit monde, mais je m'en moque éperdument. Les tentatives de tous ces braves gens pour échapper à l'ennui d'une vie oisive m'exaspère, je suis incapable d'apprécier cette lecture. 

Désolée pour les admiratrices (oui, je fais du sexisme aujourd'hui)...

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21 mai 2007

La fontaine de sang ; Charles Baudelaire

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John William Waterhouse ; Hylas et les nymphes.

La fontaine de sang

Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

À travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.

J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend œil plus clair et l'oreille plus fine !

J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !

Charles Baudelaire

1 juin 2007

L'appel du passé ; Elizabeth Goudge

166511_0Édition Le Livre de Poche ; 379 pages.

Lettre "G" Challenge ABC 2007 :

" Judy Cameron s'apprête à passer comme de coutume l'été au bord de la mer avec ses parents et son fiancé Charles quand une peinture représentant un paysage d'Ecosse la captive au point qu'elle décide aussitôt de s'y rendre pour peu qu'elle découvre une maison dans un site semblable à celui du tableau.
Contrairement aux prédictions - et à l'espoir - des siens, l'annonce qu'elle met dans les journaux lui attire une réponse. Voilà pourquoi, malgré un temps abominable, Judy arrive dans la vallée solitaire des Highlands où est située Glen Suilag, la demeure de Ian Macdonald louée par les Cameron.
Dès l'abord, Judy se sent en proie à l'étrange impression d'être en pays familier, auprès de gens connus. Où aurait-elle rencontré Ian et son maître d'hôtel, le vieil Angus ? La raison lui dit : nulle part, mais elle n'en continue pas moins à éprouver une sensation curieuse qui va s'accentuant. La maison est-elle hantée et ses hôtes invisibles font-ils pression sur elle ? Non, il s'agit d'autre chose et Judy qui le devine s'attache avec patience, avec passion, à découvrir le secret de Glen Suilag. Aventure du coeur et de l'esprit qui nous mène des temps modernes à l'époque des Stuart dans le climat poétique particulier à Elizabeth Goudge. "

Même si je connais très peu Elizabeth Goudge, je saute depuis quelques temps sur tous les romans d'elle que je trouve. Maintenant que j'ai terminé L'appel du passé, je m'en félicite.

Alors, oui, on peut trouver certains passages un peu nunuches dans ce livre. Il n'empêche que cette histoire se tient très bien, et même davantage. Elle nous prend aux tripes et nous embarque complètement. Car ce roman nous raconte bien plus qu'une magnifique histoire d'amour.

L'ambiance créée par Elizabeth Goudge est vraiment particulière. D'un côté, elle est lourde, inquiétante, douloureuse même parfois. Les descriptions de la vallée isolée des MacDonald, du vent que l'on entend souffler dans la maison, du grand lit, ou encore de la "fenêtre du milieu", nous font ressentir la peur et la détresse mêlées d'exaltation de Judy Cameron.
Mais cette atmosphère pesante, presque gothique, est rendue plus légère, plus romantique, grâce à l'écriture douce et poétique d'Elizabeth Goudge. L'auteur utilise également certains des éléments qui lui servent à susciter l'anxiété de son lecteur pour créer une impression de lieu idéal et de bonheur possible.  De ce fait, on croirait presque, par moments, que l'on se trouve dans un lieu enchanté, et l'on comprend l'attirance de Judy pour cet endroit.

Page 77 : " Comme cette vallée était aimable avec ses petites fermes, ses cottages blancs. On eût dit un paysage enchanté, si loin de tout et si caché que seuls ceux qui l'aimaient pouvaient le découvrir. Elle comprit ce que Ian avait voulu dire quand il avait parlé de créer de la beauté dans la solitude. La beauté, à coup sûr, serait en sécurité dans un lieu aussi secret ; le rempart des montagnes protègerait l'Utopie contre la Foire aux Vanités. "

Le romantisme passe également par l'amour, qui (re)naît entre Ian McDonald et Judy Cameron. Cette dernière est une jeune fille qui voit toutes ses certitudes d'enfant du grand monde s'ébranler à la vue d'un tableau. Ses initiatives nécessitent un égoïsme de sa part qui m'a un peu agacée au tout début, mais que l'on comprend rapidement. Son amour pour Ian, ses réflexions, la rendent peu à peu très attachante, et c'est tout naturellement que l'on se glisse dans sa peau.
Quant à Ian, jeune écossais à la fois rude et rêveur, il devient vite évident qu'il est lié à Judy par une histoire douloureuse. C'est ici qu'apparaît le thème central du livre, dont je ne peux pas vous dévoiler le nom, mais qui est une réflexion sur la vie, la mort et leur signification.

Page 377 : " Un homme qui vit est comme un homme qui écrit un livre. Il peut s'arrêter  après quelques chapitres, mais il revient à son travail, encore et encore, jusqu'à ce que le livre soit achevé. "

L'amour entre Ian et Judy ne peut alors se construire qu'en surmontant le passé, en l'intégrant même, et là est un autre intérêt de ce livre. Il nous fait en effet remonter dans le temps, en 1745. Avec Judy, nous découvrons un petit bout de l'histoire de l'Ecosse. Nous voyageons également avec Ian, dans les îles, lieux si chers à Elizabeth Goudge, dont la proximité semble être nécessaire à la compréhension de la vie.

J'ai lu les deux cents dernières pages à toute allure, complètement passionnée par cette histoire, qui aurait pu être simplement banale. Mais Elizabeth Goudge sait jouer avec les mots et avec son lecteur, ce qui fait de cette lecture un véritable délice.


25 janvier 2008

Les bois dormants ; Fabienne Juhel

15782050_1_Editions du Rouergue ; 157 pages.

J'ai repéré ce livre il y a quelques mois chez Clarabel. Il y a quelques temps, je l'ai trouvé à 7 euros chez Gibert, du coup je me suis dit qu'il ne fallait plus hésiter.

" Depuis toujours, elle s'est perdue.
Bébé, ses parents l'oublient dans une fête foraine. Fillette, elle s'égare avec plaisir dans les bois. Trente ans plus tard, à l'hôpital, on la dit perdue. La tumeur, une étoile accrochée à son cerveau, l'a fait basculer dans un univers d'anges et d'ogres. Quelque chose de son enfance lui est revenu. Qu'on lui laisse oublier la rentrée des classes. Elle est partie cueillir des mûres. C'est son dernier été.
"

Autant vous le dire tout de suite, nous sommes à mille lieues de La Belle au Bois dormant, histoire à laquelle le titre de ce roman m'a immédiatement fait penser. Il y a bien un prince, mais qui ne peut ni empêcher sa belle de se perdre, ni la réveiller d'un baiser d'amour. En fait, même le lecteur ne sait pas trop où il se trouve, car il suit les pensées d'une femme dans le coma. Difficile donc de séparer les souvenirs de l'imagination.
Il y a de très bons passages dans ce livre, poétiques, rythmés, parfois même familiers. C'est décousu, car nous suivons les rêves, les pensées et les souvenirs de quelqu'un. L'auteur a quand même eut la très bonne idée de donner un cadre à son histoire, en évoquant le monde qui continue de tourner dans la chambre d'hopital de la narratrice. Nous faisons donc connaissance avec des infirmières ainsi qu'avec le mari de la narratrice. Cela me fait penser qu'à la fin du livre, je me suis demandé si j'avais raté le nom de la femme qui nous raconte son histoire, ou si Fabienne Juhel avait délibérément choisi de ne pas le donner, afin d'appuyer sur le fait que son héroïne est perdue.
C'est peut-être un peu trop lent parfois, certainement pas le genre de livres qui plaira à tout le monde (il ne s'y passe pas grand chose, sauf sans doute si l'on est callé en psychanalyse), et je n'ai pas tout compris je pense. Pourtant, ce livre m'a émue, et plusieurs semaines après ma lecture, j'en garde un souvenir de douceur. 

4 juillet 2008

Inconnu à cette adresse ; Kressmann Taylor

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Le Livre de Poche ; 89 pages.

Ce livre est un grand classique sur les blogs, mais aussi en dehors, c’est pourquoi j’avais prévu de le lire un jour. A part ça, j’avoue que je n’étais pas trop tentée. Le seul livre que j’ai lu de cet auteur ne m’a laissé aucun souvenir. De plus, quand on voit le prix du livre par rapport au nombre de pages (écrites en très gros), ça sent l’opération commerciale à plein nez.

Bref, je comptais jeter un œil à cette nouvelle, mais seulement si elle me tombait dans les mains. L’occasion s’est présentée il y a quelques jours, je l’ai lue dans la foulée, et verdict : c’est bien mais je ne hurle pas au chef d’oeuvre.

Deux amis et associés, Max et Martin, s’échangent des lettres sur fond de montée du nazisme en Allemagne. L’un est d’origine juive et vit aux Etats-Unis, l’autre est rentré en Allemagne avec femme et enfants.

Je reconnais que ce livre a beaucoup de qualités. L’auteur, même si elle a écrit Inconnu à cette adresse en 1938,  livre un récit qui rappelle à tout le monde ce qu’il a appris sur ce qui s’est passé non seulement dans les années 1930, mais également sur ce qui s’est passé après. De ce fait, pas besoin d’être archi calé sur le climat d’avant la Deuxième Guerre mondiale pour que cette histoire nous parle. De plus, c’est clair que pour un texte écrit en 1938, Kressmann Taylor semble  bien informée.

Sur le plan de la forme, la nouvelle est très bien construite, notamment la fin, avec ces lettres auxquelles on ne comprend rien dans un premier moment. Bémol quand même pour le début du texte. Les premières lettres ont un accent pompeux pénible qui enlève de la crédibilité aux personnages censés les écrire. Après ma lecture, j’ai lu le billet de Céline sur la représentation qu’elle a vu d’Inconnu à cette adresse, et elle parle également d’un côté un peu artificiel au début, qui se traduit par des acteurs qui surjouent.

Assurément, Kressmann Taylor a écrit un texte qui ne manque pas d’intérêt si on veut l’étudier. J’ignore si les collégiens doivent souvent lire cette nouvelle ou non, mais Inconnu à cette adresse me semble être un texte que l’on peut lire très tôt.

Je fais quand même un reproche à Inconnu à cette adresse, qui fait que je n’en garderai pas un souvenir impérissable. Cela reste trop général pour vraiment toucher. Il y a énormément de choses que l’on peut approfondir, mais si on fait simplement une lecture, c’est du vite lu et vite oublié. Pour faire un parallèle un peu tordu, cette nouvelle m’a fait penser au dernier Magazine Littéraire et à son dossier sur les romancières anglaises. Grâce à ce dernier, on trouve des pistes de lecture, on s’occupe plutôt agréablement sur la plage ou au bord de la piscine. Cependant, on n’apprend rien de vraiment nouveau.

Les avis d'InColdBlog et de Lisa.

8 juillet 2008

Pauline ; Alexandre Dumas

41F4CMN2GGLFolio ; 241 pages.

A la fin de l'année dernière, j'avais promis de participer au club de lecture au moins une fois cette année. Quand j'ai vu que Pauline avait été choisi pour le 1er mai, j'ai failli succomber, d'autant plus que Lou en avait parlé très positivement. Mais bon, je suis quand même celle qui n'a pas fini son Challenge ABC de l'année dernière, celle qui n'a pas non plus terminé sa série de l'été 2007, et celle qui se fait poursuivre régulièrement par Fashion parce qu'elle attend des nouvelles d'une certaine duchesse italienne... Finalement, ce livre a sauté dans mon panier il y a une semaine.

Alexandre Dumas croise à plusieurs reprises son ami Alfred de Nerval en compagnie d'une jeune femme qui semble l'éviter. Quelques temps plus tard, les deux amis se retrouvent. Alfred raconte alors que cette personne n'était autre que Pauline, la femme du comte Horace de Beuzeval, son grand amour, et qu'elle fuyait tout contact avec son ancienne vie à cause d'un terrible secret.   

De Dumas, j'ai lu quelques romans il y a trèèèès longtemps. Depuis, j'avoue qu'il me tente moyennement. En fait, c'est l'étiquette "gothique" de ce livre qui m'a amenée à l'ouvrir. Car effectivement, il y a un peu de ça dans ce livre. Le récit se déroule dans des endroits sombres, avec un temps très mauvais, des mystères inexpliqués. Pauline elle-même ressemble davantage à un fantôme qu'à un être vivant à la fin de sa vie, lorsqu'elle fuit le regard d'Alexandre Dumas ou le frôle en passant au plus vite près de lui. Le reste du temps, elle a les mêmes caractéristiques qu'une Emily ou qu'une Antonia. Elle pleure beaucoup, s'évanouit régulièrement. On s'y attache difficilement, car elle n'a pas vraiment une personnalité affirmée. En fait, ce qui attire notre compassion est sa mort, dont nous sommes informés très tôt dans le récit.
Alfred de Nerval aussi a un côté "héros gothique", avec sa sensibilité à fleur de peau, sa chance incroyable, et son côté un peu dépassé par les événements.

D'un autre côté, de ce que j'y connaît, on retrouve quand même bien la patte de Dumas père, avec les thèmes de la fraternité, de l'honneur, ainsi qu'un récit rempli d'actions. Le comportement du Comte Horace ne s'explique pas autrement que par sa loyauté envers ses compagnons, et c'est une chose que l'on retrouve davantage dans les romans français du XIXe que dans les romans gothiques. De plus, l'histoire se déroule à l'époque de Dumas (qui est en plus l'un des narrateurs du livre), ce qui donne un côté réaliste qui n'existait pas dans les deux romans gothiques "purs" que j'ai lus. Il n'y a aucun doute, nous sommes bien dans l'Europe du XIXe, et l'histoire de Pauline ressemble davantage à un fait divers qu'à un roman d'aventure.

On lit ce livre en en connaissant la fin, et même souvent plus (merci les quatrièmes de couverture un peu trop bavardes), mais le suspens est bien présent. On sait que Pauline est morte, mais pour comprendre comment cette jeune fille naïve a pu terminer sa vie dans la terreur, il faut lire le roman. C'est prenant, léger (on voyage beaucoup, mais Dumas nous épargne les longues descriptions), parfois frais et exotique, une bonne lecture de vacances.

L'avis de Sylire, qui regroupe tous ceux du groupe de lecture.

20 septembre 2012

Et de six !

FRIENDS__Saison_7__anniversaire

Tradition oblige, j'ai encore oublié l'anniversaire de mon blog...

Bon, je crois que depuis quelques années il est clair que je blogue à mon rythme.
Pour être franche, je suis parfois lasse, mais j'ai trop mis de moi par ici pour tout arrêter.
Faire partager mes découvertes est toujours aussi important pour moi.
Et puis, avec les années, il y a les blogueurs avec lesquels je ne veux pas perdre contact , que je prends toujours
autant de plaisir à lire (même si certains sont partis, et même si beaucoup de choses ont changé). Il y a aussi ces lecteurs silencieux, qui m'écrivent parfois pour me donner des conseils ou échanger à propos de mon blog.

Alors merci de continuer à passer par ici malgré tout et à tant m'apporter.

 

31 décembre 2017

Bilan littéraire 2017

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Il est temps de faire le bilan de cette année 2017, déjà la douzième pour Lilly et ses livres.

J'ai fait une pause en début d'année. J'avais d'autres projets et occupations, mais j'ai également beaucoup lu, donc je crois que j'en avais simplement besoin. A partir de mai, l'envie de bloguer est revenue, et je suis je pense être actuellement dans une bonne dynamique.

D'après mon carnet de lectures, j'ai lu 75 livres cette année, dont 60 romans. Je suis très satisfaite de ce dernier nombre, je n'avais pas autant lu depuis plusieurs années.

Parmi ces lectures, quelques très jolies découvertes :

- La Terre qui penche de Carole Martinez.
- Miss Charity de Marie-Aude Murail.
- La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett.

J'ai poursuivi ma découverte d'Annie Ernaux, même si je n'en ai pas parlé ici. Elle a rejoint mon panthéon personnel d'auteurs. J'ai enfin lu Confiteor, mais je n'ai pas autant aimé que je l'aurais voulu. J'ai relu Persuasion de Jane Austen avec délectation.

J'ai aussi lu un livre épouvantable. Je refuse de mettre son titre par ici, mais sachez que j'ai souffert pendant près de 300 pages.

Côté challenges, j'ai adoré participer au Challenge Pavé de l'été de Brize qui m'a permis de me lancer dans quatre gros romans et à la lecture commune du Palais de glace de Tarjei Vesaas, organisée par Margotte. Je découvre en ce moment Anna Karénine grâce à Romanza et je me régale.

Pour 2018, je pense retourner vers les classiques, décision prise et appliquée depuis plusieurs semaines. J'ai acheté plusieurs romans russes, et j'ai toujours d'innombrables auteurs dont je veux poursuivre la découverte (Zola, Balzac, Proust...). Je vais aussi essayer de coller aux mois thématiques.

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2018, dans vos lectures en particulier.
Merci pour vos visites et vos commentaires.

31 mars 2009

Bilan trimestriel

Nous voilà arrivés à la fin mars, et je dois dire que je suis très satisfaite côté lectures :

Commençons par les challenges :

- j'ai lu 3 des 4 livres de mon Challenge Blog-o-trésors : La nuit des temps m'a beaucoup déçue, mais j'ai énormément apprécié Le portrait de Dorian Gray et surtout La cloche de détresse.
Il me reste donc à découvrir Voyage au bout de la nuit, celui qui me fait le plus peur, mais aussi celui que j'avais le plus envie de lire au départ.

- Mon Challenge ABC est lui aussi bien parti. J'ai lu 9 des livres prévus : un seul titre a été modifié, en gardant le même auteur. Trois autres ne correspondent pas aux lettres, mais j'avais prévu de ne pas me forcer. Et jusque là, seulement des lectures qui vont de l'agréable au chef d'oeuvre.

Pour l'instant, les lectures que j'ai le plus appréciées cette année sont Last Exit to Brooklyn et Le Général du Roi. Deux livres très différents qui m'ont captivée différemment. Je voulais faire un top 3, mais il y a déjà beaucoup trop de candidats.
Des auteurs que je continue à découvir et qui me passionnent toujours autant : Ishiguro, Huston, Faulkner et McEwan notamment.
J'ai terminé His Dark Materials, et commencé une nouvelle trilogie qui s'annonce passionnante, celle de Gormenghast.
Seulement deux déceptions (plus une petite dont je n'ai pas eu envie de vous parler ici) : A moi pour toujours et La nuit des temps.

Je vais essayer de continuer sur cette bonne lancée !

1 juillet 2009

Bilan trimestriel

Avec la fin juin arrive le deuxième bilan trimestriel de l'année.

Niveau challenge, ça se profile toujours bien :
- j'ai un peu beaucoup triché, mais j'en suis à seize livres de lus en ce qui concerne mon Challenge ABC, et toujours aucune déception.
- quant à mon Défi blog-o-trésors, je suis en train de le terminer.
Autant vous dire que je suis très fière de moi ^^

En ce qui concerne les livres qui m'ont le plus plu, les votes ont été à nouveau très serrés. Mon top 3 se compose finalement de :
- Le Maître de Ballantrae, de R.L. Stevenson. Je ne l'aurais pas cru si on me l'avait dit il y a quelques semaines, mais cette lecture s'est révélée très marquante.
- Une vie, de G. de Maupassant. Ce livre m'a fait partir dans une phase de lecture des classiques français, ce qui n'était pas gagné d'avance.
- Les Maîtres de Glenmarkie, de Jean-Pierre Ohl. Parce que depuis le début de l'année, je découvre de très beaux livres français actuels. Même si j'ai sans doute été plus chamboulée par d'autres, les auteurs tels Ohl, Ladjali, et plus récemment (et certes dans une moindre mesure) Sylvie Doizelet, me procurent un plaisir que je ne pensais plus pouvoir éprouver face à cette littérature.
Il y avait d'autres candidats très sérieux, et si je refaisais cette liste demain elle serait peut-être (sans doute) différente...   

Niveau déceptions, j'en connais certaines qui vont encore avoir mal au coeur, mais Madame Bovary restera un grand échec pour moi. La Fille des Louganis ne m'a pas non plus convaincu. Cela dit, pas de grands moments de solitude face à un livre ce trimestre, je suis loin d'avoir été aussi perplexe face aux deux livres que je viens de citer que je l'aie été face à La nuit des temps.

On se dit à dans trois mois ? (pour le prochain bilan, pour le reste j'essaie de vous faire au moins un billet avant la fin de la semaine)

25 mars 2007

Le questionnaire des Quatre

Merci à Beloved et à Virginie/Chrestomanci de m'avoir désignée...

Les quatre livres de mon enfance :

- Les malheurs de Sophie/Les petites filles modèles/Les vacances de la Comtesse de Ségur.
- Les Sylvain et Sylvette.
- La petite sirène de Disney.
- Les aventures de Oui-Oui d'Enid Blyton.

Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore :

- William Makepeace Thackeray.
- Kazuo Ishiguro.
- Nancy Huston.
- Jane Austen.

Les quatre auteurs que je n’achèterai (ou n'emprunterai) probablement plus :

- Paolo Coelho.
- Tania de Montaigne.
- Jean-Paul Dubois.
- Michel Houellebecq.

Les quatre livres que j’emmènerais sur une île déserte :

- La foire aux vanités ; William Makepeace Thackeray.
- Persuasion ; Jane Austen.
- Avec vue sur l'Arno ; Edward Morgan Forster.
- Les Hauts de Hurle-Vent ; Emily Brontë.

Les quatre premiers livres de ma liste à lire :

- la suite de la série "Charlotte et Thomas Pitt".
- L'ancre des rêves de Gaëlle Nohant.
- La duchesse de Langeais ; Honoré de Balzac.
- Si c'était si évident, je ne ressortirais jamais de la librairie avec des livres qui n'étaient même pas sur ma LAL...

Les quatre x quatre derniers mots d’un de mes livres préférés :

" Il attendit un moment dans l'allée, puis s'en retourna vers la maison corriger ses épreuves et songer au moyen de dissimuler la vérité à sa femme. "

Maurice ; Edward Morgan Forster

Les quatre lecteurs ou lectrices dont j’aimerais connaître les quatre :

- Choupynette (tu as le choix entre publier ta LAL et ça...).
- Allie
- Céline/La Renarde
- Anne (pour te souhaiter un bon retour...).

11 juillet 2007

Comment je choisis mes livres...

Hélène m'a gracieusement conviée à vous révéler comment je choisis mes livres. Voici donc (encore) des scoops :

- Les auteurs qui m'ont déjà plu : ça ne marche pas toujours, mais pour Kazuo Ishiguro, Jane Austen, ou encore E.M. Forster, c'est toujours un plaisir de les lire. Quand j'ai épuisé leur bibliographie, je cherche des auteurs qui leur sont associés. Ça m'a fait découvrir plus d'une fois des romans absolument fantastiques.

- Les médias : c'est très rare, mais c'est après une émission que j'ai couru acheter Les jours fragiles de Philippe Besson, dont je n'avais jamais entendu parler. Je l'ai lu sur les bancs de la fac tellement j'ai aimé (très sérieux, je sais...).

- Les blogs : si je note beaucoup de livres que je ne lis finalement pas, ça arrive régulièrement que j'achète un livre vu sur un ou plusieurs blogs. Ça m'a permis de faire de très belles découvertes comme Léviathan de Paul Auster, L'ancre des rêves de Gaëlle (lui, je n'en aurais probablement jamais entendu parler autrement), ou Lignes de faille de Nancy Huston.

A force, je sais avec quels blogueurs j'ai des goûts en commun, donc je ne me trompe pas trop. Mais c'est vrai que la plupart du temps, je suis moins enthousiaste au final que le blogueur qui a conseillé le livre.
Et puis, je lis quand même pas mal de livres qui sont peu (voire pas) évoqués dans la blogosphère. Par exemple, les "classiques", genre assez peu prisé parmi nous (sauf quelques exceptions comme Céline, mais elle ne poste pas suffisamment !! ).

- Je suis aussi la "mode" . Par exemple, la sortie de l'adaptation de La duchesse de Langeais m'a donné envie de me remettre à Balzac. Celle de Une vieille maîtresse m'a fait acheter du Barbey d'Aurevilly.

- J'ai également mes éditeurs chouchous. Quand un livre est édité chez Folio, Phébus ou 10/18, je lui porte beaucoup plus d'attention que s'il l'est chez un autre éditeur. Leur ligne éditoriale me convient mieux, et puis j'aime beaucoup leurs couvertures.

- Et oui, la couverture est très importante pour moi. D'ailleurs, quand un livre existe chez plusieurs éditeurs, je prends presque toujours celui qui a la plus belle couverture. Le titre également a un grand rôle. Même si on ne peut pas se fier à ce seul critère...

- Enfin, le hasard, l'envie du moment y sont beaucoup dans mes choix de livres. Quand je passe à la librairie et que je farfouille, si mon regard est attiré par un livre dont je n'ai entendu parler nulle part mais qui me tente, j'ai plus de chances de le prendre que s'il est surligné sur ma LAL car j'ai tendance à remettre l'achat.

Je passe la main à La Renarde (qui n'échappera plus à aucun questionnaire désormais, je saurais y veiller), Clarabel (là, je suis très très curieuse), Anne (qui a osé nous montrer sa PAL et qui a sûrement plein d'astuces à nous confier), et Choupynette (on va enfin savoir si sa LAL en quarante-cinq tomes lui sert à quelque chose...).

27 janvier 2007

Mes liens

Billet pas du tout à jour, j'ai quand même enfin supprimé les liens morts et rajouté quelques liens (13/04/2011).

J'ai vu que Allie avait créé un annuaire des blogs qu'elle visitait. Depuis quelques temps, ça m'ennuie beaucoup de ne pouvoir, par souci de clarté, mettre dans mes liens tous les blogs sympathiques que je découvre. J'ai donc décidé de copier Allie en créant la liste des blogs qui peuplent mon Google Reader. Si j'en ai oublié (et il y en a sûrement), je m'en excuse. Je corrigerais cela tout de suite si vous me le signalez.

Evénements :

Blog-O-Book

Le Blog du Read-A-Thon

Sites de lecture :

Critiques libres

Lecture/Ecriture

Les chats de bibliothèque

Librairies :

Neverland (chez Lamousmé)

Blogs essentiellement centrés sur les livres :

1001 livres (Maggie)

Actu-Livres (Alicia)

Aimez-vous lire ? (Hélène)

Amanda Meyre

Au fil des livres (LN)

Cathulu

Chaplum (Manu)

Chez Clarabel (suite Chez Clarabel 2)

Chez Clarabel (2)

Cunéipage

Dame Yseult (Beloved). On la retrouve sur Au fil de mes lectures

Eireann (chez Yvon)

Happy Few (fashion victim)

Insatiable lectrice (Anne)

In Cold Blog

Je (ne) lis (pas) (Cécile) : des chroniques fantastiques débordant d'humour. (blog en sommeil)

Journal d'une lectrice (Papillon)

Karine et ses livres

La bibliothèque d'Allie

La bibliothèque de Cléanthe

La Lettrine (Anne-Sophie)

Le blog bleu (Céline)

Le dévore tant (Eiluned)

Le Golb de Thom et le Golb 2

Le livroblog d'Hilde

Le monde dans les livres

Le terrier (Chiffonette)

Les chroniques de Chrestomanci (Virginie)

Les fanas de livres

Les jardins d'Hélène (Laure)

Les lectures de Caro[line] et Cinquième de couverture.

Les lectures de Kalistina

Lily et ses livres

Lire et écrire (Emeraude). On la retrouve Là où les livres sont chez eux.

Lire oui, mais quoi (Yue yin)

Ma bibliothèque (La conteuse)

Mon coin lecture (Karine)

My Lou Book (Lou)

N.u.l.l.e (Erzébeth) et Camélia sur mousse.

Plaisirs à cultiver (Titine)

Pralineries (Praline)

Près de la plume... au coin du feu (Romanza)

Qu'importe le livre, pouvu qu'on ait livr'esse (Morwenna)

Sylire : La vie est un roman

Tamaculture (Tamara)

Un renard dans une bibliothèque (Céline). On la retrouve sur Casa Nova.

Voyager... Lire... (Cryssilda)

Charme, poésie et convivialité :

A l'heure du thé (Allie)

Des livres et des champs (Bellesahi)

L'air de repos de Mélanie

La maison de vie de Lamousmé

Magique Irlande (Maeve)

Vivre à la campagne (Allie)

Y'a d'la joie (Choupynette)

 

29 juin 2007

C'est moi le chat...

Mélanie, La Liseuse et Margoulette m'ont touchée. Ignorer la première était possible, mais il semblerait que je sois victime d'un complot.
Comme j'ai refusé de révéler 5 secrets dernièrement, me voilà contrainte de vous dire 7 choses sur l'être absolument formidable que je suis (non, pas de smileys, c'est la vérité).

1- Je suis très mauvaise joueuse, du coup je n'aime pas être le chat... 2 - d'ailleurs, je déteste ces bestioles : voilà, vous vouliez des révélations choquantes, soyez satisfaits. Là je sens que tout le monde va me détester, si j'en crois la dernière étude de Flo...

3- Je suis très rancunière. Qui que vous soyez pour moi, si vous me faites un sale coup, je vous rayerais définitivement et sans aucun état d'âme de mes fréquentations du jour au lendemain. J'ai trop souffert quand j'étais plus jeune "d'amis" (et même plus) qui me prenaient pour une idiote...

4- Je vais me faire taper, mais je lis parfois la dernière page des livres en cours... C'est mon côté "j'aime pas les histoires tristes". Il m'est arrivé de laisser tomber un livre parce que la fin ne me plaisait pas plus d'une fois d'ailleurs... (je précise que je ne fais quand même jamais ça quand je lis un roman policier, à moins de le laisser tomber juste après).

5- J'adore les musiques de film. J'en possède un certain nombre, et il m'est parfois arrivé de voir un film uniquement parce que sa bande originale me plaisait. 6- D'ailleurs, en ce moment, je me passe ce morceau assez souvent.

7- Je déteste parler de moi, j'ai toujours peur d'ennuyer les gens.

Vu que j'ai mis quinze jours à m'y mettre, tout le monde l'a fait sauf La Renarde (on l'oublie toujours celle-là...).

4 mars 2007

Mon choix de parutions poches...

J'attends souvent les sorties en poche de certains romans. Soit parce que je les ai lus et adorés en grand format de la bibliothèque et que je souhaite les acquérir. Soit parce que je ne les ai pas trouvés en grand format, et donc, je compte me jeter dessus dès leur sortie. Soit parce que je les ai lus et adorés, et que je compte bien vous les faire lire...

J'ai donc fait un petit tour chez les éditeurs, et voici mes trouvailles :

Chroniques de l'asphalte ; Samuel Benchétrit (Pocket)
La lanterne des morts ; Frédéric Fajardie (Le Livre de Poche)
La touche étoile ; Benoîte Groulte (Le Livre de Poche)
L'infortunée ; Wesley Stace (J'ai Lu)
Pauline ; George Sand (Folio 2 euros)
Les amants d'Avignon ; Elsa Triolet (Folio 2 euros)
De la maladie ; Virginia Woolf (Rivages)
Mansfield Park. Ou les trois cousines, Édition revue et augmentée ; Jane Austen (Archipoche)

8 octobre 2006

Une rubrique un peu spéciale dans mon monde de livres...

Certains des livres que je vous présente, notamment les "classiques", ont fait l'objet d'adaptations pour la télévision ou le cinéma. Cela permet de faire découvrir notre patrimoine littéraire à ceux qui n'ont pas toujours le temps ou l'envie de lire. Mais cela a aussi un autre intérêt, celui de confronter notre propre interprétation et représentation d'un livre avec celles des réalisateurs et des spectateurs. Le choix des acteurs, des dialogues, des costumes, de la musique sont très intéressants à étudier.

Vous verrez que je peux être très virulente lorsque je considère que l'on a écorché un de mes livres préférés... J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, et que vous argumenterez pour me faire apprécier davantage ces adaptations que je considère malheureuses.

2 novembre 2006

La Bibliothèque Idéale

En furetant sur le site du magazine Lire, j'ai trouvé un lien vers bibliothaeca idealis. Quand on cherche des idées de lectures, on est toujours un peu perdu. Ce site recense les livres préférés toutes époques et tous genres confondus, selon un classement des lecteurs.

Il donne également des liens vers une liste spécialisée dans la littérature anglophone ici.

Pour la littérature russe, cliquez ici.

Et j'ai également trouvé un palmarès allemand ici.

Je sais, ce n'est pas très significatif, les livres adorés par le public ne sont pas forcément des chefs d'oeuvre. Mais ces listes peuvent attiser notre curiosité, elles ne donnent pas que des références de romans "classiques" (Amélie Nothomb, Umberto Eco, ou Paolo Coelho font partie du classement). Et puis, je pense que pour aller voter sur un site pour les livres que l'on aime, il faut être quelqu'un qui aime la lecture, et qui a envie de partager ses coups de coeur. A voir donc !

23 décembre 2006

Le questionnaire du 7

Florinette m'a aimablement refilé le bébé...

7 choses que vous faites bien :

- Râler
- Acheter des livres
- Mettre les gens en boîte
- Plaisanter
- Bavarder
- Bouquiner
- Rêver

7 choses que vous ne pouvez/savez pas faire :

- Pardonner
- Garder mon porte-monnaie fermé
- Dire aux gens combien je les aime
- Cuisiner
- Admettre que j'ai tort
- Supporter les pleurs et les cris des enfants
- Aller vers les autres

7 choses qui vous attirent dans le sexe opposé :

- La franchise
- La galanterie
- La taquinerie
- Le sentiment d'être en sécurité
- L'impression d'être quelqu'un de bien quand IL me regarde
- La façon de comprendre les choses différemment
- L'humour

7 choses que vous dites souvent :

- P..... !
- Mon Dieu ! (sans aucune implication religieuse)
- C'est pas vrai !
- Mais euh...
- J'en sais rien
- Au revoir !
- Je suis occupée là !

7 béguins pour une célébrité :

- Colin Firth
- Hugh Grant
- L'acteur de Coup de foudre à Bollywood
- Eric de La petite sirène
- Robbie Williams
- Philippe de La Belle au bois dormant
- Le dernier, je peux pas vous le dire, c'est trop gênant...

7 personnes dont vous voudriez qu'elles répondent à ce questionnaire :

Hum, je ne sais pas. Céline peut-être. Choupynette ne s'y est pas encore collée ? Non, sérieusement, qui veut...

18 septembre 2006

Message de Bienvenue

Bonjour !

Bienvenue sur mon blog, où vous trouverez des notes sur les livres que j'ai lus, ainsi que sur leurs éventuelles adaptations sur petit ou grand écran. N'hésitez pas à me faire part de vos opinions, j'ai créé ce blog pour partager les miennes. Si vous connaissez des livres qui vous font penser à ceux que je présente, notamment ceux qui m'ont plu, je serais ravie de les découvrir.

Mes analyses sont très personnelles, plus ou moins complètes, et elles n'ont pas pour objectif d'être admises universellement. Je suis ouverte à toutes sortes de critiques, remarques, qui pourraient changer quelque peu mon opinion, ou au moins la développer.

Si vous déposez un commentaire sur ce blog, cela signifie que vous voulez partager un peu de mon univers. Je ne modère pas mes commentaires, et suis toujours ravie de voir que mon blog suscite un intérêt. Cependant, les commentaires injurieux, ou ceux qui contiennent des arguments contraires à mes principes seront supprimés. De même pour les commentaires qui ne donnent qu'un lien vers un autre blog, d'autant plus si son contenu me déplaît, et pour ceux qui emploient le langage sms.
Je tiens aussi à vous dire que je suis très susceptible. Ainsi, tous les commentaires mielleux à vocation commerciale seront supprimés. Sachez aussi que me recommander un livre de cette façon sera la meilleure façon de vous assurer que je ne le lirai pas. Je lis ce qui me fait envie, je n'ai pas d'autres objectifs, et les gens qui veulent faire des blogueurs les promotteurs des livres "dont la presse aurait dû parler si elle n'était pas si corrompue" ne m'émeuvent pas. Je n'ai rien contre les bonnes surprises, et j'apprécie énormément des blogs qui se sont fixés d'autres buts que les miens, mais ce blog restera un espace de pur loisir pour moi. 

Par ailleurs, je rappelle qu'il est interdit de reproduire ce que je peux écrire sans m'avoir au préalable demandé la permission de le faire. Je ne pense pas écrire des avis d'une grande valeur, mais ils n'appartiennent qu'à moi.
Pour les élèves qui sont tentés d'utiliser mon travail, je signale également que vérifier ses sources est fondamental. Cela évite de recopier des choses fausses, et surtout des délires personnels. Les deux sont certainement nombreux sur mon blog. 

Maintenant que j'ai fait mon devoir de grand méchant loup (pas très agréable, je le reconnais...), je vous souhaite une très bonne visite !

15 juillet 2008

Un goût d'inachevé....

J'ai beau adorer lire, il y a des livres qui ne me plaisent pas, comme tout le monde. Pour lutter contre les abandons en cours de route, j'ai plusieurs méthodes, lire sur une période assez longue, sauter des pages, ou encore me dire que j'y suis presque... Malgré tout, il y a des fois où rien n'y fait, je lâche l'affaire, parfois définitivement.

Cela m'est arrivé avec L'Education Sentimentale de Gustave Flaubert. Après trois tentatives qui ne m'ont pas permis de dépasse la moitié du livre, je l'ai rangé dans ma bibliothèque.

Chose plus grave, j'ai été dans l'incapacité de lire Mrs Dalloway de Virginia Woolf. Cela m'a énormément surprise et contrariée, je l'avoue, car j'aime beaucoup cet écrivain d'ordinaire. Mais là, je tombais dans un état comateux dès que je lisais plus d'une page. Même le fait d'avoir lu Les Heures de Michael Cunningham ne m'a été d'aucun secours. Lu !

Autre victime, Le Zahir de Paolo Coelho. J'en ai lu une bonne partie, mais sans l'aprécier. Au bout d'un moment, j'ai lu la fin, puis j'ai refermé le livre, sans remords. C'est pour cette raison que je m'en suis voulu d'avoir acheté Maria est morte de Jean-Paul Dubois, qui m'a beaucoup rappelé ce livre.

Mais le livre qui m'a le plus dégoûtée reste sans conteste Geneviève et la théorie du 5 de Tania de Montaigne. Je l'avais acheté pour me divertir, et j'ai trouvé ce livre ridicule, inintéressant, et je me dis qu'il faut qu'il quitte ma bibliothèque à chaque fois que j'en parcoure les rayonnages et que mon regard s'attarde dessus.

Mise à jour du 6 avril 2007 : Peut-être n'était-ce pas le moment, mais je viens de reposer Du bout des doigts, de Sarah Waters. Je suis dessus depuis au moins quinze jours, et je n'arrive pas à dépasser la page 100. J'adore l'histoire pourtant, mais le style (la traduction ? ) est vraiment désagréable. Ca m'ennuie, parce que je n'ai pas vraiment lu d'avis défavorable sur ce livre, c'est même tout le contraire. Je pense m'y remettre, quand je serai en vacances sans doute...

15 Juillet 2008 :  Stardust de Neil Gaiman. Je crois que Fashion le vénère, pour ma part je suis vraiment perplexe. D'accord, je n'y connais rien à la littérature fantastique, mais pour moi ce roman est davantage un livre pour enfants (barbant en plus) que le chef d'oeuvre auquel je m'attendais. J'avais trouvé le film bien sans plus, je ne peux même pas en dire autant du roman.
Restless de William Boyd. J'avais vus des avis très alléchants laissant entrevoir un roman haletant, mais là aussi je suis perplexe. Au bout de cent pages, l'histoire n'a toujours pas décollé, je range donc mon livre.

Et vous, quels sont les livres que vous n'avez pas pu terminer ?

1 novembre 2007

Challenge ABC 2007 et quelques projets pour 2008...

Dernière mise à jour le 01 novembre 2007 :

Nous sommes déjà en novembre, et rien ne va plus. J'avoue que mon enthousiasme pour le challenge s'est un peu essoufflé. Il me reste 5 livres à lire, ce qui peut paraître peu, mais étant donné mon rythme de lecture actuel et mon peu d'envie de lire ces quelques livres sous peu, je crois que je vais tricher. Je ne fais pas de Challenge en 2008, donc je finirai celui-ci.

Par contre, j'ai l'intention de me lancer quelques défis quand même :

- Lire Guerre et Paix de Léon Tolstoï. Je ne connais pas du tout la littérature russe, et Morwenna m'a convaincue qu'il fallait absolument le lire.
- J'ai vu que beaucoup avait choisi l'Asie comme thème de Challenge ABC 2008. J'ai bien envie de me familiariser un peu plus avec cette littérature, même si je ne promet pas de lire un nombre de livres précis.
- Participer au moins une fois (et dans les temps) au club de lecture des blogueuses.
- Me familiariser un peu avec la science-fiction/fantasy : si vous avez des suggestions, n'hésitez surtout pas à me les soumettre. Je n'y connais absolument rien, donc si vous pouviez me guider un peu je vous en serait très reconnaissante. En plus, ça me fera un prétexte pour aller dévaliser Lamousmé^^

Billet original du Challenge ABC 2007 :

J'ai trouvé cette idée sur le blog de Majanissa, qui la tenait elle même de Kalistina. Il s'agit de lire au cours de l'année 2007 vingt-six livres d'auteurs dont la première lettre commence par l'une des vingt-six lettres de l'alphabet. Vous pouvez trouver le blog du challenge ici. Voici ma liste :

A - Paul Auster : Léviathan.

B- Philippe Besson ; Se résoudre aux adieux.

C- Laurie Colwin ; Une vie merveilleuse.

D- Daphné du Maurier ; Rebecca.

E- George Eliot ; Middlemarch.

F- Michel Faber ; Contes de la rose pourpre.

G- Elizabeth Goudge ; L'appel du passé.

H- Christophe Honoré ; L'infamille.

I- Ishiguro Kazuo ;  Auprès de moi toujours.

J- James Joyce ;  Dublinois.

K- Douglas Kennedy ; Rien ne va plus.

L- David Lodge ; Les quatre vérités.

M- Sonia Marmen ; La vallée des larmes

N- Amélie Nothomb ; Métaphysique des tubes.

O- Ohnet Georges : Le maître de Forges.

P- Barbara Pym ; Adam et Cassandra.

Q- Pascal Quignard ; Tous les matins du monde.

R- J.K. Rowling ; Harry Potter and the Deathly Hallows.

S- Carol Shields ; Jane Austen.

T- William Thackeray ; La foire aux vanités.

U-Brady Udall ; Le destin miraculeux d'Edgar Mint : une vraie surprise (bonne j'espère...). Conseillé par Clarinette.

V- Boris Vian ; L'écume des jours (sur ma PAL) .

W- Tennessee Williams ; Un tramway nommé Désir.

X- Xingjian Gao ; Une canne à pêche pour mon grand-père.

Y- Akira Yoshimura ; La jeune fille suppliciée sur une étagère suivi de Le sourire des pierres.

Z- Stefan Zweig ; La confusion des sentiments.

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