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lilly et ses livres

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4 juin 2007

La vallée des larmes Tome 1 ; Sonia Marmen

511nMH8OP6LÉdition J'ai Lu ; 701 pages.
8,40 euros.

Lettre "M" Challenge ABC 2007 :

" "Il se dégageait de cet homme une force tranquille, mais, en même temps, une rage contenue qu'une simple petite étincelle ferait exploser. Qui était-il vraiment ? [...] N'ayant plus rien à perdre, je lui avais aveuglément confié ma vie. Je ne le regrettais pas. "
À la fin du XVIIe siècle, en Écosse, la jeune Caitlin est domestique chez le terrible lord Dunning qui fait de sa vie un enfer. Ce soir-là, Caitlin le poignarde. Dans sa fuite, elle rencontre Liam Mcdonald, un Highlander qui était prisonnier au manoir. Leurs destins liés, ils regagnent le village de Liam dans les Highlands où Caitlin découvrira un peuple courageux et fascinant...
Dans cette contrée de légendes et de violence, au cœur d'une nature sauvage et belle, un grand roman d'amour et d'aventures. "


C'est chez Allie que j'ai découvert cette série de romans historiques. J'aime bien lire quelques romans de ce genre de temps en temps, et toutes les critiques étaient extrêmement positives. Je me suis donc fait offrir il y a quelques mois les deux premiers tomes, avec la ferme intention de me jeter dessus. Sauf que, les cinquante premières pages ne m'ont pas emballées. J'ai donc reposé ce livre, pour ne le ressortir que ce week-end. Cette fois, je l'ai dévoré, même s'il ne m'a pas complètement convaincue.

J'ai beaucoup aimé le fait de retourner en Ecosse après avoir lu L'appel du passé. Le gros point fort du livre est son côté historique (heureusement, c'est le plus important pour un livre qui se veut historique...). Outre le décor, Sonia Marmen nous raconte certains épisodes de l'histoire de l'Ecosse par le biais de dialogues entre ses personnages. Mais c'est surtout à travers la personnalité de Caitlin, de Liam, et des autres, que Sonia Marmen nous entraîne dans l'Ecosse de la fin du XVIIe, où l'on parle le gaëlique, où l'on croit aux fées et où les Highlanders tentent d'affirmer leur culture face à l'occupant anglais.

Cependant, j'ai trouvé que Sonia Marmen en faisait trop sur certains plans. Trop de "putain de merde", trop de "fils de pute". J'ignore si ces expressions étaient courantes ou pas en Ecosse à la fin du XVIIe. Je me doute bien que le registre soutenu ne devait pas être employé par tout le monde. Il n'empêche que la façon dont ces insultes parsèment le livre me donnaient davantage l'impression d'être dans une rue de Paris au XXIe siècle qu'au milieu des Highlands, sous Guillaume d'Orange.
Surtout, il y a trop de clichés. La jeune fille violée qui se fait sauver par un homme au regard irrésistible dont la femme et le fils son morts, qui en tombe amoureuse, mais qui craque aussi sur le petit frère, lequel a une fâcheuse tendance à apprécier les jeunes filles que ramène son frère... Et je ne vous parle pas de la belle Meghan qui aime Liam, mais qui a aussi couché avec C., et avec E., et puis I., dont le père n'est pas le père parce que la mère a eu une liaison avec le père de Truc et Bidule...
J'avoue que je vous présente les choses de manière un peu grossière, et je mentirais en disant que ces histoires abracadabrantesques ne m'ont pas touchée. Ces personnages qui font ce livre, je les ai aimés, je me suis inquiétée pour eux, j'ai souffert avec eux. Ces nombreux drames qui ponctuent l'histoire, et qui me semblent un peu énormes, ont aussi pour but, à mon avis, de montrer la fragilité des choses aquises. De plus, les romans historiques contiennent souvent beaucoup de guimauve (et mon côté fleur bleue n'y est pas insensible...).

Toutefois, je ne suis pas aussi enthousiaste que les critiques que j'ai lues ici et là, et qui étaient toutes excellentes. Et j'ai beau avoir le Tome 2, je pense que j'attendrais un peu avant de le lire.

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1 juin 2007

L'appel du passé ; Elizabeth Goudge

166511_0Édition Le Livre de Poche ; 379 pages.

Lettre "G" Challenge ABC 2007 :

" Judy Cameron s'apprête à passer comme de coutume l'été au bord de la mer avec ses parents et son fiancé Charles quand une peinture représentant un paysage d'Ecosse la captive au point qu'elle décide aussitôt de s'y rendre pour peu qu'elle découvre une maison dans un site semblable à celui du tableau.
Contrairement aux prédictions - et à l'espoir - des siens, l'annonce qu'elle met dans les journaux lui attire une réponse. Voilà pourquoi, malgré un temps abominable, Judy arrive dans la vallée solitaire des Highlands où est située Glen Suilag, la demeure de Ian Macdonald louée par les Cameron.
Dès l'abord, Judy se sent en proie à l'étrange impression d'être en pays familier, auprès de gens connus. Où aurait-elle rencontré Ian et son maître d'hôtel, le vieil Angus ? La raison lui dit : nulle part, mais elle n'en continue pas moins à éprouver une sensation curieuse qui va s'accentuant. La maison est-elle hantée et ses hôtes invisibles font-ils pression sur elle ? Non, il s'agit d'autre chose et Judy qui le devine s'attache avec patience, avec passion, à découvrir le secret de Glen Suilag. Aventure du coeur et de l'esprit qui nous mène des temps modernes à l'époque des Stuart dans le climat poétique particulier à Elizabeth Goudge. "

Même si je connais très peu Elizabeth Goudge, je saute depuis quelques temps sur tous les romans d'elle que je trouve. Maintenant que j'ai terminé L'appel du passé, je m'en félicite.

Alors, oui, on peut trouver certains passages un peu nunuches dans ce livre. Il n'empêche que cette histoire se tient très bien, et même davantage. Elle nous prend aux tripes et nous embarque complètement. Car ce roman nous raconte bien plus qu'une magnifique histoire d'amour.

L'ambiance créée par Elizabeth Goudge est vraiment particulière. D'un côté, elle est lourde, inquiétante, douloureuse même parfois. Les descriptions de la vallée isolée des MacDonald, du vent que l'on entend souffler dans la maison, du grand lit, ou encore de la "fenêtre du milieu", nous font ressentir la peur et la détresse mêlées d'exaltation de Judy Cameron.
Mais cette atmosphère pesante, presque gothique, est rendue plus légère, plus romantique, grâce à l'écriture douce et poétique d'Elizabeth Goudge. L'auteur utilise également certains des éléments qui lui servent à susciter l'anxiété de son lecteur pour créer une impression de lieu idéal et de bonheur possible.  De ce fait, on croirait presque, par moments, que l'on se trouve dans un lieu enchanté, et l'on comprend l'attirance de Judy pour cet endroit.

Page 77 : " Comme cette vallée était aimable avec ses petites fermes, ses cottages blancs. On eût dit un paysage enchanté, si loin de tout et si caché que seuls ceux qui l'aimaient pouvaient le découvrir. Elle comprit ce que Ian avait voulu dire quand il avait parlé de créer de la beauté dans la solitude. La beauté, à coup sûr, serait en sécurité dans un lieu aussi secret ; le rempart des montagnes protègerait l'Utopie contre la Foire aux Vanités. "

Le romantisme passe également par l'amour, qui (re)naît entre Ian McDonald et Judy Cameron. Cette dernière est une jeune fille qui voit toutes ses certitudes d'enfant du grand monde s'ébranler à la vue d'un tableau. Ses initiatives nécessitent un égoïsme de sa part qui m'a un peu agacée au tout début, mais que l'on comprend rapidement. Son amour pour Ian, ses réflexions, la rendent peu à peu très attachante, et c'est tout naturellement que l'on se glisse dans sa peau.
Quant à Ian, jeune écossais à la fois rude et rêveur, il devient vite évident qu'il est lié à Judy par une histoire douloureuse. C'est ici qu'apparaît le thème central du livre, dont je ne peux pas vous dévoiler le nom, mais qui est une réflexion sur la vie, la mort et leur signification.

Page 377 : " Un homme qui vit est comme un homme qui écrit un livre. Il peut s'arrêter  après quelques chapitres, mais il revient à son travail, encore et encore, jusqu'à ce que le livre soit achevé. "

L'amour entre Ian et Judy ne peut alors se construire qu'en surmontant le passé, en l'intégrant même, et là est un autre intérêt de ce livre. Il nous fait en effet remonter dans le temps, en 1745. Avec Judy, nous découvrons un petit bout de l'histoire de l'Ecosse. Nous voyageons également avec Ian, dans les îles, lieux si chers à Elizabeth Goudge, dont la proximité semble être nécessaire à la compréhension de la vie.

J'ai lu les deux cents dernières pages à toute allure, complètement passionnée par cette histoire, qui aurait pu être simplement banale. Mais Elizabeth Goudge sait jouer avec les mots et avec son lecteur, ce qui fait de cette lecture un véritable délice.


31 mai 2007

En mai, fais ce qu'il te plaît...

Ma PAL a augmenté de façon assez effrayante depuis le début du mois. Alors, voici mes dernières acquisitions (dont vous êtes pleinement responsables, cela va de soi^^) :

166511_0     29802_0    4784_0_1_     25183_0_1_

- Expiation, de Ian McEwan : vous m'avez donné envie de lire Amsterdam, et ce deuxième achat est consécutif au premier, donc vous êtes responsables.
- Le cadavre du métropolitain, de Lee Jackson : la faute est de Lou. Mais, je l'ai lu tout de suite, donc pas d'augmentation pour ma PAL...
- Sarn et La renarde, de Mary Webb : à peine débarquée dans la blogosphère, Morwenna joue les démons tentateurs (n'allez surtout pas sur son blog !!! ).
- 5 titres d'Elizabeth Goudge, auteur que Morwenna (encore elle) dévore, et que Holly et Lily semblent adorer. J'en ai commencé un, et je me régale.
- Le général du Roi ; Daphné du Maurier, toujours Morwenna.
- Ashworth Hall, d'Anne Perry : je sais, c'est le tome 17 (je crois...), et je n'en suis qu'au tome 6, mais Choupynette m'a contrainte à un achat compulsif...
- Le château de Hurlé, de Diana Wynne Jones : imposé par Virginie.
- L'invitation à la valse ; Rosamond Lehman : Ma libraire, Holly, Lily...
- La soupe Kafka ; Martin Crick : c'est la faute à Céline.
- L'infortunée ; Wesley Stace : au moins la moitié de la blogosphère.
- Le temps n'est rien ; Audrey Niffenegger : conseillé par Chimère.
- Middlemarch ; George Eliot : Cuné a adoré.

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Ça, plus mes quelques (hum) petites folies personnelles (nan, pas de liste exhaustive*, je tiens à ma crédibilité !!! ), ça fait beaucoup... Mais bon, les couvertures sont superbes, les vacances approchent, et cette année, je suis sûre que ma PAL diminuera...^^

* Je suis brave fille, alors je vous dit quand même que les Brontë ont vu leur rayon augmenter, tout comme Virginia Woolf, Colette, George Sand et la Comtesse de Ségur. Pour le reste, je préserve le suspens...

30 mai 2007

L'hôtel Stancliffe ; Charlotte Brontë

pho1_189804_1_Éditions du Rocher ; 164 pages.
16,90 euros.

" Daté du 28 juin 1838, ce manuscrit récemment redécouvert au Brontë Parsonage Museum et inédit en France offre un exemple fascinant des premiers textes de Charlotte Brontë, alors âgée de vingt-deux ans, une dizaine d'années avant la publication de son chef-d'œuvre, Jane Eyre.
Cette novella, composée de plusieurs scènes d'une grande fraîcheur, se déroule dans un pays imaginaire, inventé collectivement par Charlotte, son frère et ses soeurs, pour leur propre distraction. Charlotte y laisse libre cours à son imagination en décrivant avec ironie les exploits et les intrigues des personnages décadents du royaume d'Angria, au centre duquel se détache la figure très byronienne du duc de Zamorna.
Texte étonnant par ses licences - on y voit décrit avec beaucoup de réalisme les effets dévastateurs de l'opium - et sa modernité formelle, L'Hôtel Stancliffe permet de redécouvrir une dimension méconnue de l'œuvre d'une des plus grandes romancières anglaises. "

Ne vous attendez pas en ouvrant ce livre, à trouver un chef d'oeuvre typiquement Brontë. Cet extrait des aventures des habitants du royaume imaginaire d'Angria n'a rien à voir avec l'ambiance gothique et l'écriture affirmée que l'on trouve dans Jane Eyre.
Ce livre est une oeuvre de jeunesse, dont l'histoire m'a un peu rappelé La rose et la bague de W.M. Thackeray. Le ton employé est très léger, même enfantin parfois.

Charlotte et son frère Branwell (loin lui aussi du personnage tourmenté et limite démoniaque qu'a conservé la légende) nous racontent avec beaucoup d'humour, ou plutôt de frivolité, l'existence assez ennuyeuse des personnages du royaume d'Angria, qui aiment le bon vin, les belles tenues, et apprécient les belles femmes. Le personnage principal de l'histoire est un jeune dandy, qui malgré ses préoccupations vestimentaires et ses nombreux parfums est plutôt sympathique.
En fait, nous côtoyons des personnages vivant dans un pays imaginaire, mais qui rappellent quand même furieusement une certaine société anglaise...
Il n'y a pas vraiment d'actions frappantes dans ce livre, et le fait qu'il ne s'agisse que d'un extrait (même habilement découpé), m'a un peu donné le sentiment d'arriver comme un cheveu sur la soupe, et de repartir au moment où ça devient vraiment intéressant.

Quoi qu'il en soit, ce livre est un agréable moyen d'en savoir plus sur les enfants Brontë (c'est assez sympa, je vous assure, même si à en croire les premiers commentaires, mon avis paraît vraiment négatif).

29 mai 2007

Encore du papotage...

Copie_de_a_room_with_a_viewVous l'avez peut-être constaté, j'ai (enfin) réussi à créer une bannière pour mon blog. Je sais que c'est la chose qui vous préoccupait le plus ces derniers mois... alors je voulais vous faire partager ce moment de bonheur. 
Vous vous bidonnez dans doute, mais pour un as de l'informatique tel que moi, même une bannière (trop courte, je sais) est un exploit. J'espère qu'elle vous plaît en tout cas.
Je vous ai mis des images de deux de mes films préférés : Chambre avec vue, adaptation de Avec vue sur l'Arno de E.M. Forster, roman dont je vous avais parlé (depuis, j'ai refait l'article) et qu'il devrait être obligatoire de connaître (j'espère d'ailleurs que Morwenna, Papillon vous ont mis l'eau à la bouche...). Je m'étend, mais je vous assure qu'il faut lire Forster.
L'image avec Kate Winslet et Emma Thomson est tirée quant à elle Raison et Sentiments de Ang Lee. Je ne vous ferais pas la même pub Jane Austen, Cuné s'en est gracieusement chargée ces derniers temps. Même s'il va de soi qu'Austen est un auteur à lire absolument.

Voilà, voilà, merci de votre attention^^

Pour les lectures, ça vient, ça vient...

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29 mai 2007

Elisez votre livre préféré...

C'est chez Virginie/Chrestomanci. Vous vous souvenez peut-être avoir été sollicités pour dresser la liste de vos dix livres préférés. A partir des votes, Virginie a établit une liste. Maintenant, à nous de choisir notre favori.

Je sais qu'on vote beaucoup ces derniers temps, mais ça ne prend pas de temps, alors au boulot !

27 mai 2007

Au nom du Roi ; Annie Jay

51Y9tSJydHLEdition Le livre de Poche ; 222 pages.
4,80 euros.

" Paris, 1671. Exupère Lecoq, dix-sept ans, beau, dégourdi et de bonne éducation, se voit confier la mission de garde du corps auprès du fils de Madame de Sévigné. Depuis quelques temps, en effet, de riches jeunes gens disparaissent mystérieusement. Une magnifique femme serait à l'origine de ces enlèvements. Qui est-elle ? Quel est son dessein, sinon celui de détourner la fortune de ses victimes ? Exupère va lui servir d'appât... "

Ayant adoré Un complot à Versailles du même auteur, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai ouvert ce livre.

A nouveau, Annie Jay nous fait enquêter dans le Paris de Louis XIV, aux côtés d'une police qui pourchasse aussi bien les assassins que les (trop) libres penseurs. Nous avons également accès au salon de Mme de La Fayette, ainsi qu'aux problèmes de dot de Camille, la jeune fille à laquelle ce fripon d'Exupère fait les yeux doux (sans succès naturellement). Toutefois, ce livre m'a paru un peu moins concentré sur l'aspect historique que Un complot à Versailles, afin de donner davantage de dynamisme au récit (c'est plus court également).
Les personnages, qu'il s'agisse d'Exupère, de Camille, de Mme de Sévigné, de Marcelin ou encore du vieux La Fontaine, sont très sympathiques, et résument un certain nombre de statuts sociaux de l'époque.
Ce roman est drôle, vif, et romantique. En résumé, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment.

A noter tout de même que l'une des scènes finales est assez choquante pour des enfants trop jeunes. Mais elle reste quand même supportable, et à part ça, ce livre passe très bien !

25 mai 2007

Doggy Bag Saison 1 ; Philippe Djian

41_KFYYwLMLÉdition 10/18 ; 266 pages.
7,30 euros.

" Marc et David Sollens, la quarantaine sexy, ont tout pour être heureux. A la tête d'un florissant garage de voitures de luxe, leur vie s'écoule avec ses faiblesses, ses accélérations, ses rencontres d'un soir, ses passions et ses tracas. Vingt ans plus tôt, ils faillirent pourtant s'entretuer pour une jeune femme, Edith, qui disparut comme elle était venue. Les plaies furent pansées et nos deux frères enterrèrent la hache de guerre. Mais par un beau matin, la belle pointa de nouveau le bout de son nez. Le " plus américain des romanciers français " nous offre avec Doggy bag une série romanesque mixée sur les platines des séries télé auxquelles il a eu la bonne idée d'emprunter les codes, la vitesse, et la structure en 24 images seconde. "

Je vous délaisse un peu ces derniers temps, je dois réviser mes examens. J'essaie quand même de lire quelques pages par jour, ce qui m'a permis de faire une belle découverte avec ce livre. J'ai très bien vu pourquoi la quatrième de couverture parle de côté "américain" à propos de Philippe Djian. Pour les points communs avec les séries américaines, j'avoue ne pas trop connaître. Mais il s'agit d'une chronique comme on en retrouve beaucoup chez 10/18. Stephen McCauley, Louis Bayard ou Jonathan Tropper (si Patch passe par là...) ont un peu le même genre.

En fait, c'est exactement le genre de lecture dont j'avais besoin pour me détendre. C'est dynamique, drôle et attachant. J'aime beaucoup les différents points de vue sur une même situation. Ils nous montrent que les choses sont plus compliquées qu'on le pense, et qu'en fin de compte, chacun fait ce qu'il peut. N'allez pas croire non plus qu'il s'agit d'un livre hautement philosophique. Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on apprécie tout de suite ces personnages, dont la vie peut être d'abord perçue comme un véritable désastre. Il nous font oublier nos propres soucis en nous intéressant aux leurs, forcément beaucoup plus passionnants (d'autant qu'on peut critiquer...). Tout cela grâce à de gros clichés, qui donnent une dose très appréciable de second degré à l'histoire.

Je vous ferais peut-être une critique un peu plus détaillée plus tard, mais là je suis vraiment fatiguée. En tout cas, je peux vous dire que j'ai hâte de lire la suite  de cette série! (6 livres sont prévus, dont 4 sont déjà sortis)

L'avis de Livrovore et celui de Val.

21 mai 2007

La fontaine de sang ; Charles Baudelaire

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John William Waterhouse ; Hylas et les nymphes.

La fontaine de sang

Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

À travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.

J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend œil plus clair et l'oreille plus fine !

J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !

Charles Baudelaire

17 mai 2007

Décidément...

... l'humour anglais m'épatera toujours ! Saviez-vous qu'un chat baptisé Humphrey avait été employé au 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique ? Pour connaître son histoire et rire un peu de ses péripéties, cliquez ici (article traduit de l'anglais depuis wikipedia.org).

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