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lilly et ses livres
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10 avril 2021

La Papeterie Tsubaki - Ito Ogawa

ito ogawaAprès la mort de l'Aînée, Hatoko est revenue à Kamakura pour tenir la papeterie familiale. Ses clients lui achètent généralement des articles de bureau, mais requièrent aussi ses services d'écrivain public pour des demandes particulières et souvent délicates.

Cela fait quelques années que je vois passer les livres d'Ito Ogawa sur les blogs et les réseaux sociaux. J'ai profité de la perspective du Mois du Japon pour la découvrir.

La Papeterie Tsubaki est un livre sur un métier tombé en désuétude, celui d'écrivain public.
De nos jours, la plupart des Occidentaux savent écrire. Nous n'utilisons d'ailleurs plus tellement nos stylos puisque la correspondance est de plus en plus électronique.
Pourtant, qui n'aime pas recevoir du courrier ? Certaines circonstances méritent particulièrement que l'on prenne le temps de montrer que nous n'avons pas fait les choses à la va-vite. Dans une société aussi policée que le Japon, c'est encore plus vrai.
A travers les rencontres que son héroïne fait dans sa papeterie, Ito Ogawa révèle l'art d'écrire. Qui, mieux qu'un écrivain public connaît l'importance du choix des mots, de l'encre, du timbre, ou même du papier ?

En tant que novice, aussi bien en ce qui concerne la littérature japonaise que dans la connaissance de l'histoire de l'écriture, j'ai sans doute davantage adhéré à ce livre qu'un lecteur averti le ferait. Cela dit, je dois reconnaître qu'il ne m'en reste déjà plus grand chose.
Les personnages sont sympathiques mais sans originalité et l'auteur creuse trop peu son histoire pour qu'elle soit réellement émouvante.

Un livre à découvrir pour passer un doux moment, mais qui ne marquera pas mon parcours de lectrice.

Moka est nettement plus convaincue que moi. Lewerentz partage mon avis.

Le Livre qui parle. 6h50.
Lu par Peggy Martineau.
2016.

logo-mois-au-japon-04

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Commentaires
Y
j'ai beaucoup aimé la façon dont ler personnage adapte tous les aspects matériels de ses lettres à ce qu'elle veut dire, faire coexister le fond et la forme voilà un attrait qu'on ne traite plus guère chez nous aujourd'hui, peut être plus au japon, ou alors c'est aussi délicieusement désuet là bas.... j'ai poursuivi avec la république de bonheur qui a mon sens a les mêmes qualités et les mêmes défauts - la superficialité des personnages notamment.
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S
Ce livre m'est tombé des mains, je ne suis pas allée au bout. J'ai pensé que c'était un truc traduit par Google doc, tant la langue m'a déplu
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F
C'est vrai que c'est doux et un peu facile mais j'avais adoré et il m'en reste justement la bienveillance et la place des mots, de l'écriture... Belle suite de mois japonais, Lilly !
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M
Bon je passe mon tour si c'est si oubliable
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L
J'ai lu énormément d'avis positifs sur celui-ci, je suis curieuse de voir quel sera mon ressenti. Je l'ai dans ma PAL pour ce mois-ci. Merci de me redonner un peu plus envie de le lire, malgré tes réserves.
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