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lilly et ses livres

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29 septembre 2007

A la croisée des mondes, Tome 1 : Les royaumes du Nord ; Philip Pullman

51QWQVF2H7LFolio SF ; 533 pages.
6,60 euros.

Pour me faire pardonner cette longue absence, je reviens avec un très bon roman à vous conseiller. Je l'ai acheté lors d'une de mes flâneries à la librairie. Il me semblait avoir lu des billets dessus il y a déjà un certain temps, et le résumé me tentait bien.
Les avis de Papillon et de Thom m'ont poussée à le lire tout de suite, et bien m'en a pris.

L'histoire : Elle se déroule dans un monde qui pourrait être le nôtre, mais ce n'est ni tout à fait notre époque, ni tout à fait la réalité. Le siège de l'Église dominante n'est pas à Rome mais en Suisse, les Tartares sèment la terreur dans l'imaginaire collectif, et chaque être humain possède un "daemon", qui prend la forme d'un animal de sexe opposé au sien. Tant qu'une personne est enfant, son "daemon" peut changer de forme à sa guise, un peu comme un jeune humain fait des choix variés avant de devenir la personne qu'il veut être.  Une fois l'humain adulte, son daemon ne peut plus se transformer, et garde la forme d'une créature qui reflète une part de sa personnalité.
Lyra est l'une des enfants de l'univers créé par Philip Pullman. Curieuse, têtue et effrontée, elle vit à Jordan College au milieu des Érudits, jusqu'au jour où une envoûtante jeune femme vient la chercher. Ce même jour, Roger, le meilleur ami de Lyra, est enlevé par les Enfourneurs, qui capturent des enfants sans que personne ne sache vraiment ce qu'il advient d'eux.
Peu après, Lyra décide de partir à la recherche de son ami Roger. Cela la mène dans le Nord, où vivent également des ours guerriers terrifiants, qui détiennent Lord Asriel, l'oncle de Lyra. 

Mon avis : En ce moment, j'ai besoin d'évasion dans mes lectures. En cela, Les royaumes du Nord est tombé à merveille. Philip Pullman mêle les légendes et les époques avec une habileté remarquable. L'univers qu'il construit est parfaitement crédible, et lui permet à la fois de nous faire voyager dans un monde passionnant et de critiquer habilement la fragilité des institutions et des esprits humains quand ils sont manipulés par une personne habile.
Car si cette histoire est parsemée de touches d'humour et de merveilleux qui la rende très agréable à lire, le sujet en lui même n'a rien de léger. D'ailleurs, je trouve étrange que l'édition jeunesse soit "à partir de 10 ans". Certains éléments abordés dans ce livre me semblent plutôt difficile à comprendre pour des enfants. Sans parler de ce qu'il advient des plus jeunes dans ce roman... Au début de ma lecture, j'ai pensé aux Chroniques de Narnia, mais ce sentiment s'est très vite estompé. Pour en revenir au livre, j'ai trouvé que Philip Pullman allait beaucoup plus loin que je ne le pensais au premier abord. Comme je l'ai déjà dit, il utilise le merveilleux pour introduire des questions très sérieuses et toujours d'actualité comme des autorités fermant les yeux sur des drames touchant des gens considérés comme en marge de la société, ou sur les activités de certaines personnes très puissantes.
Toutefois, il ne nie pas la complexité de ces choses. Quand le Maître de Jordan College verse du poison dans le vin de Lord Asriel au tout début du livre, qui est le vrai méchant ? Ce genre de mystère permet par ailleurs de rendre le récit captivant et de créer un rythme très soutenu. En effet, chaque personnage est un mystère en lui même, et tient le lecteur curieux en haleine. Qui est gentil et qui est méchant sont des questions auxquelles Philip Pullman se garde d'ailleurs bien de répondre à la fin du tome 1. Au contraire, il s'amuse même à brouiller les pistes. Si un tel est méchant, pourquoi refuse t-il de prendre ce que Lyra lui tend ?

A peine avais-je refermé ce livre que les personnages me manquaient déjà. Trop de questions restent en suspens, du coup j'ai couru acheter la suite de cette trilogie !

L'avis de Chrestomanci.

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27 septembre 2007

Blog anniversaire...

Dans la vie, je suis quelqu'un de très tête en l'air. Surtout lorsque je suis surchargée comme en ce moment... J'ai quelques billets en retard, mais il va encore falloir attendre un peu.

Si je prends quand même le temps de poster un petit mot, c'est parce qu'une semaine de retard me semble la limite de l'acceptable pour oublier le premier anniversaire de son blog...

Donc Joyeux Anniversaire à mon blog ! Merci à vous de passer le lire plus ou moins souvent, de laisser des petits mots, de tenir également des blogs qui me donnent envie de découvrir de nouveaux livres, et qui me font vous apprécier même si je ne connais qu'une toute petite part de vous. Je m'arrête là, ça m'embêterait de vous faire pleurer^^.

11 septembre 2007

Eclipse ; Stephenie Meyer

41RXZZRtuXLLittle ; 640 pages.

Je sais, je suis peu présente sur mon blog depuis un certain temps. J'ai pas mal de boulot, donc ça risque de durer encore un moment. Mais j'attendais ce livre avec tellement d'impatience (et je sais que je ne suis pas la seule) que je ne pouvais pas ne pas venir vous en parler. Attention, ce billet contient des spoilers, ne lisez que le premier paragraphe de mon avis si vous ne voulez rien savoir !

L'histoire : Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s'agit du Tome 3 de la série Twillight de Stephenie Meyer.
Dans ce tome, la fin de l'année scolaire et du lycée approche pour Bella et Edward. Bella est toujours confinée chez elle par son père pour avoir utilisé une moto et disparu trois jours. Afin d'obliger sa fille à voir d'autres gens que son petit-ami qu'il déteste ouvertement, Charlie lève la punition à la condition que Bella voit ses amies, ainsi que Jacob (qui refuse pourtant de lui adresser la parole).
Tout ceci alors qu'un vampire s'amuse à tuer des gens à Seattle...

Je l'ai dévoré en deux jours. L'histoire est prenante, il se passe beaucoup de choses dans ce tome, à la fois pour les vampires, pour les loups-garous et pour Bella. On passe du temps avec la famille Cullen dans ce livre, ce qui est extrêmement plaisant. Emmett est particulièrement drôle, tout comme l'enthousiasme un peu trop prononcé d'Alice en ce qui concerne les soirées ou autres à organiser. Cet humour, présent tout au long du livre, lui donne une ambiance plutôt conviviale (dans l'ensemble) et le rend extrêmement agréable à lire.
Rosalie et Jasper, pour leur part, racontent à Bella leur histoire, ce qui lui permet de peser davantage le pour et le contre de sa décision de devenir un membre de la famille d'Edward.
Les loups-garous ont également un grand rôle à jouer. On en apprend davantage sur les "frères" de Jacob, leur origine, et le pourquoi de certaines choses.

Mais j'avoue que ce livre m'a beaucoup contrariée quand même pour une chose. Comme les tomes précédents, Eclipse est basé sur un livre très connu que Bella lit et apprécie. D'habitude, c'est l'un des points positifs du livre. Ici, Stephenie Meyer a choisi d'intégrer certaines choses de Wuthering Heigts à son histoire (de façon légère et remaniée naturellement). J'ai beau adorer le roman d'Emily Brontë, je trouve qu'il passe mal dans Eclipse. L'héroïne de Wuthering Heights est capricieuse, égoïste et même détestable par moments.
Cela se répercute sur le caractère de Bella dans Eclipse, et ça ne la rend pas du tout attachante. Bien que son histoire avec Edward gagne en intensité dans ce tome, jouer à nouveau le coup du triangle amoureux Jacob-Bella-Edward avec en plus des histoires d'âmes soeurs et compagnie, m'a donné envie de gifler Bella un certain nombre de fois. Jusque là, je n'avais aucun problème pour m'identifier à elle, son histoire avec Edward était de celles qui font rêver toutes les petites filles. Dans ce tome, tout le monde souffre, alors c'est tout le contraire.

Certes, c'est plus subtil quand on lit l'explication de Stephenie Meyer. Selon elle, cela permet de montrer à quelle point l'amour de Bella pour Edward est fort. Contrairement à Cathy Earnshaw, elle ne choisit pas la voie de la facilité (qui pourrait pourtant la rendre heureuse dans une certaine mesure), mais celle qui lui fera tout abandonner de sa vie humaine pour une seule personne. Ce choix est naturellement difficile pour elle, il n'empêche que pour le lecteur, c'est difficile de comprendre certaines actions de Bella dans Eclipse

Malgré cela, j'ai dévoré ce livre et j'attends déjà avec impatience la sortie de Breaking Dawn, le dernier tome de la série qui sortira dans un peu moins d'un an.

3 septembre 2007

Mort à Devil's Acre ; Anne Perry

9782264029638R1_1_10/18 ; 288 pages.
6,94 euros.

Comme vous le savez, j'aime beaucoup les romans d'Anne Perry, que je dévore depuis le début de l'année. Pourtant, j'avoue être assez déçue par ce septième tome de la série "Charlotte et Thomas Pitt".

L'histoire : Le corps émasculé d'un médecin d'apparence respectable est retrouvé dans le quartier mal famé de Devil's Acre. Thomas Pitt, appelé pour mener l'enquête, découvre que ce crime abominable est semblable au meurtre d'un autre homme découvert quelques jours auparavant. Mais le lien entre les deux hommes semble inexistant. Les choses ne s'arrangent pas quand le corps d'un Lord est retrouvé à son tour.

Ce tome semblait prometteur. L'enquête se déroule dans les bas quartiers de Londres et dans les milieux les moins favorisés beaucoup plus que d'habitude. Nous retrouvons également dans ce livre la famille Balantyne, rencontrée lors de l'enquête de Thomas Pitt à Callander Square.
Pourtant, j'ai trouvé qu'Anne Perry tournait en rond dans ce roman. Les choses n'avancent pas, l'enquête menée par Charlotte n'est que du réchauffé des tomes précédents, et le fin mot de l'histoire n'est découvert que par chance. Cette enquête est l'une des plus courtes que j'ai lues, pourtant Anne Perry semble manquer d'inspiration de bout en bout. Elle a pourtant un sujet intéressant (les moeurs des femmes de la haute société qui s'ennuient), mais elle ne l'exploite que de loin, et avec des idées déjà utilisées dans les précédentes enquêtes des Pitt.
En plus du manque d'action, je n'ai pas retrouvé l'humour présent dans les précédents tomes. Charlotte, Thomas, et même Emily ne sont pas très attachants, et je les ai trouvés assez fades. Ce livre manque de vivacité à mon goût, je l'ai lu sans réel plaisir et refermé avec soulagement.

Bref, un petit passage à vide pour Anne Perry. J'espère qu'elle se reprend dans les prochains tomes.

31 août 2007

Les sorcières de Spence Tome 1 : L'oeil du destin ; Libba Bray

419N4X2HYKL

Editions du Rocher ; 354 pages.
14,90 euros.

Vous avez du le remarquer, je lis beaucoup de romans jeunesse ces derniers temps. En fait, j'attends avec beaucoup d'impatience la sortie d'Eclipse de Stephenie Meyer, et Gladys*** m'avait conseillé ce roman en attendant. D'ailleurs, je tiens beaucoup à la remercier pour cette belle découverte.

L'histoire : Gemma Doyle vit en Inde où elle s'ennuie à mourir. Le jour de ses seize ans, elle est furieuse contre sa mère qui refuse de l'envoyer à Londres faire ses débuts dans le monde et se trouver un mari. La jeune fille, qui déplore la dégradation de ses relations avec sa mère depuis son entrée dans l'adolescence, est terrifiée à l'idée de finir vieille fille si elle reste en Inde.
En allant chez une amie, elles se disputent. Puis, elles croisent un homme étrange, dont les paroles dénuées de sens provoquent une attitude étrange de Mrs Doyle. Cette dernière donne son collier à Gemma et lui ordonne de rentrer immédiatement. Vexée, Gemma jette des méchancetés à la figure de sa mère et tourne les talons. Tout se passe alors très vite. Gemma a une vision de sa mère, poursuivie par une ombre, qui s'enfonce un poignard dans la poitrine.
Après la mort de sa mère, la jeune fille part pour l'Angleterre, où son frère la confie à Spence, un établissement pour jeunes filles. Elle y rencontre des amies et découvre avec elles qui elle est réellement.

Ce livre n'est absolument pas le banal roman pour adolescentes que j'imaginais. Il est, je pense, difficile d'accès en dessous de treize-quatorze ans, sauf pour les très bons lecteur. Et je suis la preuve que l'on peut être très agréablement surpris par ce roman même lorsque l'on n'est plus tout à fait adolescent^^.

J'ai trouvé l'écriture de Libba Bray vraiment mature, dense, bien que la traduction soit assez pénible pendant les dialogues. Les "marmonné-je", "grogné-je" et compagnie rendent très mal en français. Et j'ai également noté plusieurs fautes d'orthographe assez énormes. Mais Libba Bray n'est pas responsable de cela, et hormis ces petits détails, son style est étonnament maîtrisé. Le rythme est rapide, et le suspens présent très tôt dans le récit.

Quant au fond, je l'ai trouvé très bien construit. L'histoire débute en Inde à la fin du XIXe, lieu entouré de mystères dans notre imaginaire, et se déroule ensuite dans une école assez étrange bien que réservée aux jeunes filles convenables. Si certaines choses peuvent sembler ne pas correspondre à une reconstitution historique exacte, Libba Bray nous donne des repères temporels et spatiaux tout à fait suffisants pour se mettre dans l'ambiance de l'époque tout en ouvrant son histoire au monde de la sorcellerie. Ce dernier est intrigant, ceci d'autant plus que Libba Bray ne nous donne les explications qu'au compte-gouttes et le crée de toutes pièces à partir de personnages mythologiques.
Les personnages de Libba Bray ne sont pas lisses. Chacune des filles a ses (gros) défauts, et l'amitié qui les lie est pour le moins surprenante. Un peu comme dans la vraie vie en fait. A seize ans, elles sont totalement inexpérimentées (sans être des oies blanches non plus), et recherchent de nouvelles sensations qu'elles vont parvenir à trouver. Les personnages secondaires, pour leur part, ne servent pas à faire tapisserie. Tous ont un côté étrange, des secrets enfouis, qui contribuent à créer des interrogations chez le lecteur.

A la fois conte, roman à suspens et roman sur l'adolescence, ce livre mêle tous ces genres de façon parfaitement cohérente et m'a tenue en haleine de bout en bout. J'ai vraiment hâte d'en connaître la suite.   

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29 août 2007

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : Tome 1 ; Lemony Snicket

51T02JRPS8LNathan ; 176 pages.
6,50 euros.

Je suis plutôt perplexe après ma lecture du premier tome de cette série qui a rencontré un succès énorme. J'ai beau aimer la littérature jeunesse, adorer les Harry Potter et les histoires un peu farfelues, j'ai passé un très mauvais moment avec ce livre.

Il s'agit du début de l'histoire de trois enfants qui se retrouvent orphelins. Après les avoir gardés quelques temps chez lui, l'éxécuteur testamentaire de leurs parents les confie à leur oncle qui se révèle froid et dénué de scrupules.

Je pense que c'est censé être drôle par moments, mais cette parodie des contes d'enfants ne m'a pas du tout amusée. Ca commence mal, ça se passe mal au milieu, et ça finit assez mal. D'accord, mais quel est le but de l'auteur ? Aucune idée.
Le style est vraiment trop enfantin (les explications de mot, bof), les personnages sont peu attachants, l'histoire est plate (je n'ai pas trouvé les rebondissements promis)... En résumé, je me suis vraiment ennuyée alors que j'aime assez les contes en général.
La seule morale qu'on peut en tirer c'est que ce n'est pas toujours génial d'être des orphelins...

Les avis de Majanissa et d'Allie.

27 août 2007

Les quatre filles du Docteur March ; Réalisé par Gillian Armstrong

51YYTM7N3SLDurée du film : 1h54.

Date de sortie : 1994.

Distribution : Winona Ryder (Jo), Claire Danes (Beth), Kirsten Dunst (Amy) ; Susan Sarandon (Mrs March), Christian Bale (Teddy Laurentz), Gabriel Byrne (Friedrich Bhaer).

Musique : Thomas Newman.

J'ai été absolument enchantée par cette adaptation de Les quatre filles du Docteur March et de Les filles du Docteur March se marient.

Les acteurs sont excellents. Winona Ryder campe une Jo March exactement comme je me l'imaginais, à la fois entêtée, extravertie, rêveuse, généreuse et fragile. Christian Bale est également le Laurie de ma lecture, un peu chien fou, attentionné et surtout terriblement séduisant^^. Le duo qu'ils forment est vraiment excellent, et fait parfaitement ressortir la complicité qui lie Laurie à Jo. 

main05Deux autres actrices que j'apprécie contribuent à me faire aimer ce film, Claire Danes et Kirsten Dunst. Cette dernière est toute petite, mais joue très bien Amy, que l'on a à la fois envie d'étrangler et de cajoler. D'ailleurs, je la trouve bien meilleure que l'actrice qui joue Amy plus âgée, et qui ne cerne pas le personnage comme je le voyait (mais comme ce n'est pas non plus mon personnage préféré, ça vient peut-être un peu de là également). Quant Claire Danes, elle nous présente une Beth angélique mais aussi courageuse et très complice avec sa soeur Jo, ce qui ne lui donne pas un rôle de pauvre petite fille comme ça aurait pu être le cas.

Les livres sont très bien respectés également au niveau du choix des scènes tournées. Bien que le film résume en à peine deux heures deux livres, il n'y a pas de gros manques, sauf peut-être en ce qui concerne la relation Amy/Laurie. Mais sinon, on a un très bon aperçu des livres, avec un soin particulier apporté au développement de chacune des filles March (même si c'est naturellement Jo qui est la grande héroïne du film).

800px_Lwomen05La musique est très belle, les costumes sont vraiment beaux, et les couleurs contribuent à donner de la fraîcheur au film. Certaines scènes sont un pur régal (la première rencontre de Jo et Laurie, le retour du père et le piano de Beth, la demande de Laurie, même la mort de Beth...), et le reste est à peine moins touchant.
On a envie de chanter avec eux, de valser avec eux et de les consoler quand ils traversent des épreuves difficiles.

Pour résumer, ce film enchateur est à consommer sans aucune modération.

25 août 2007

Tentation ; Stephenie Meyer

41KGKK92EYLHachette ; 570 pages.
18 euros.

Après avoir lu Fascination, j'ai dû lutter pour ne pas me ruer sur ce livre, le second tome des aventures de Bella, l'héroïne de Stephenie Meyer. Comme le tome 3 sort dans quelques jours sur Amazon et que j'allais à la mer, j'ai décidé que je pouvais cesser d'être raisonnable.

Dans ce tome, Bella doit faire face au brusque départ d'Edward, qui a décidé de ne plus revenir à Forks. Après des mois d'apathie, elle reprend goût à la vie aux côtés de son ami Jacob, et son habitude à s'attirer des ennuis lui fait découvrir de nouvelles choses sur le monde de son ancien petit ami.

Je n'ai pas du tout été déçue par ce livre, même si je l'ai trouvé un peu en dessous de Fascination. Bizarrement, alors que Edward n'est que très peu présent, il imprègne complètement l'histoire. Je pense que c'est voulu, mais cela allourdit un peu le récit par moments et lui donne un aspect un peu nunuche qu'il n'y avait pas du tout (selon moi) dans le tome 1. La "plaie béante" de Bella est un peu trop évoquée à mon goût, même si je comprends qu'elle souffre.
A part ça, je n'ai rien à redire. On en apprend davantage sur les vampires, de nouvelles créatures fantastiques apparaissent, les personnages sont toujours aussi sympathiques, "humains", c'est bourré d'humour, percutant. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde. Autre élément que j'adore, les nombreuses références littéraires que contiennent les romans de Stephenie Meyer. Dans celui-ci, Roméo et Juliette est beaucoup évoqué, et le choix de l'Italie pour le dénouement de l'action est sans doute un écho à ce livre.
Au final, Stephenie Meyer est parvenue à créer un univers qui tient parfaitement la route et duquel on n'a pas envie de ressortir.

L'avis d'Allie (dont je partage l'avis, également en ce qui concerne les nombreuses coquilles présentes dans ce livre).

21 août 2007

Harry Potter and the Deathly Hallows ; J.K Rowling

51OD4tpAHaL

Lettre "R" Challenge ABC 2007 :

Ça y est, j'ai fini de lire la saga Harry Potter. Je ne donnerai aucun détail, vous pouvez donc lire ce billet. Ce dernier tome est vraiment bien parce que c'est Harry Potter, mais je pense quand même que c'est celui que j'ai le moins aimé.

Dans ce tome, on retrouve un Harry Potter qui va avoir dix-sept ans, ce qui correspond à l'âge de la majorité pour les sorciers, et à de nouveaux problèmes pour lui. Avec les événements de l'année précédente, Harry a décidé de mener à bien la mission qui lui a été confiée par XXX, et donc de ne pas retourner à Poudlard.

Le tome 6 s'achevait sur tout un tas de questions qui promettaient une suite palpitante. D'ailleurs, pour bien me mettre en condition, j'ai relu toute la série pendant mes vacances.
Les réponses données dans cet ultime tome sont assez surprenantes, et extrêmement émouvantes (notamment une qui m'a tiré quelques larmes). Dans ce livre, les personnages de J.K. Rowling sont envisagés sous un angle nouveau, qui les rend plus humains et plus attachants qu'auparavant. Ceci d'autant plus qu'il faut désormais jouer cartes sur table et choisir son camp. 
Nous avons également droit à beaucoup d'humour, comme toujours dans Harry Potter, à de l'amour (mais je ne vous dirais pas de qui je parle), et à beaucoup, beaucoup de larmes (je plains les lecteurs qui attendent la VF...^^).
Pour finir sur le positif (et il est largement gagnant, je vous rassure), J.K. Rowling a encore fait preuve d'une grande créativité dans ce livre (j'aimerais développer, mais bon...).

Pourtant, je suis un tout petit peu déçue par ce livre. Alors que je n'avais jamais remarqué de longueurs dans Harry Potter, certains passages m'ont ennuyée (d'autant plus que j'avais hâte de savoir la fin !!), s'étirent alors que beaucoup de questions restent en suspens.
J'ai aussi trouvé que ce tome était un peu mièvre par moment. La relation entre X et Y, que je trouvais très bien menée jusque là, m'a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois. Et l'épilogue est complètement décalé par rapport au reste du livre. En fait, je trouve que J.K. Rowling a un peu expédié les choses. Il aurait fallu au moins un tome 8 pour éviter les gros fils blancs (et pour se préparer à quitter le monde de Harry Potter^^).

Mais bon, j'ai quand même adoré, et j'espère vraiment que J.K. Rowling publiera son encyclopédie sur Harry Potter.

Les avis de la Renarde, de Yue Yin, de Lou, d'Isil, et de Chrestomanci.

15 août 2007

Le temps n'est rien ; Audrey Niffenegger

41HBWRS3F0LJ'ai Lu ; 521 pages.
8,90 euros.

J'aurais aimé vous donner envie de lire pour mon premier billet de retour de vacances, mais bon...

"Je l'aime. II représente tout pour moi. Je l'ai attendu toute ma vie et à présent il est là. (J'ai du mal à m'expliquer.) Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange... [..] Tout est déjà arrivé. Tout en même temps. " Nous avons tous déjà eu cette impression d'avoir rencontré une personne quelque part avant, ou de l'avoir connue dans une autre vie... Et si c'était dans un autre temps ? Quand Henry, bibliothécaire, voit arriver Claire, une artiste séduisante, il ne peut croire à l'incroyable : ils se connaissent depuis des décennies, même s'il ne s'en souvient pas. Car Henry est atteint d'une maladie qui le propulse dans le temps. II a rencontré Claire alors qu'elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives...
L'histoire folle et romanesque d'un amour absolu et éternel. Audrey Niffenegger

J'ai lu ce livre suite à la critique enthousiaste de Chimère et quelques autres. Je m'attendais vraiment à un petit bijou, mais j'ai été plutôt déçue par cette histoire que je qualifierais seulement de "gentille".

Ce livre se lit assez rapidement, est plutôt distrayant, les personnages sont attachants. Et c'est tout.

Même l'idée de voyager dans le temps, qui semblait plutôt originale, apparaît comme étant banale, parce que l'auteur n'a pas su l'exploiter correctement à mes yeux. J'ai lu très vite et avec beaucoup de plaisir les trois cents premières pages, et puis je me suis lassée. J'attendais des révélations qui ne sont jamais arrivées. En fait, il n'y a pas vraiment de fond, ni de but, surtout des clichés. Les deux cents dernières pages ne sont pas vraiment captivantes, et donnent l'impression de faire du sur place. C'est comme si l'auteur sentait elle aussi que ça suffisait, mais sans savoir comment terminer son livre. D'ailleurs, la fin ne m'a pas du tout plu, je l'ai trouvée complètement téléphonée.

C'est vite lu et vite oublié, et c'est très dommage.

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