Disparu à jamais ; Harlan Coben
Edition Pocket ; 466 pages.
7 euros.
"Livingston, banlieue de New York. Il y a onze ans, Ken Klein, accusé d'avoir violé et étranglé sa petite amie, disparaissait à jamais, emportant avec lui la vérité sur ce meurtre aussi atroce qu'inexplicable... Convaincu de l'innocence de son frère, Will s'est résigné à cette fuite sans retour. Jusqu'au jour où il apprend que, revenu sur les lieux du crime, Ken a été aperçu dans le cimetière de la ville... Bientôt, Will voit sa fiancée le quitter sans explication... Pur hasard ? Difficile à croire. Brutalement plongé au cœur d'une ténébreuse affaire, il est temps que Will comprenne que les deux êtres qui lui sont le plus chers sont peut-être ceux qu'il connaît le moins... "
Deuxième livre de Coben que j'ai lu, et j'avais adoré. L'histoire de gens qui souffrent, non pas parce qu'ils croient qu'un membre de leur famille a tué, mais parce qu'ils n'arrivent pas à se persuader qu'il ne l'a pas fait. Tout est contre Ken, ou presque. Mais Will ne peut pas l'accepter, non seulement parce que Ken est son frère, mais aussi pour des raisons qui lui sont très personnelles. J'ai beaucoup aimé cette histoire où les gentils ne sont pas si parfaits après tout, et où même ceux qui paraissent très méchants dévoilent des sentiments, une méchanceté pas si gratuite que cela après tout...
"Le Spectre s'est incliné vers moi.
- Toi, tu voudrais bien classer les gens dans des cases. Les méchants d'un côté, les gentils de l'autre. Mais ça ne marche pas, hein ? Ce n'est jamais aussi simple. L'amour par exemple, conduit à la haine. A mon avis c'est ça qui a tout déclenché. L'amour primitif."