Bilan littéraire 2010
2010 s'achève, 2011 s'annonce, c'est donc l'heure du traditionnel bilan.
Il est assez faible cette année, je crois que j'ai entre 60 et 70 livres à mon actif. C'est encore plus mauvais en ce qui concerne ceux qui ont fait l'objet d'un billet, mais je vais essayer d'être plus sage en 2011. Il est parfois difficile de trouver les mots, ou tout simplement le temps et la motivation. J'ai aussi lu beaucoup d'essais, genre dont j'ai du mal à parler sur un blog.
Et puis, une nouvelle passion m'a pris énormément de temps cette année, le cinéma. J'ai enfin pris le temps de me plonger dans des films dont on me parlait depuis des années, et ça a été une véritable révélation. Je suis incapable d'en parler, mais je peux vous dire que la liste de mes fantasmes masculins de mes films préférés a considérablement augmenté.
2010, c'est aussi une fabuleuse lecture commune faite seule (n'est-ce pas Ys ? ^^ ), le Portrait of a Lady Swap, qui a été une belle réussite. Il y a aussi eu une bonne centaine de challenges non tenus, oubliés, au point que j'ai décidé d'être raisonnable en 2011, au moins jusqu'au 15 janvier (j'ai juste craqué pour le swap nécrophile pour l'instant), et d'arrêter de prendre des engagements que je ne tiendrai pas.
Mais revenons sur mes lectures de 2010.
Pour les coups de cœur :
Tout ce que j'ai lu de Virginia Woolf. La regrettée Mea, avec son Challenge Bloomsbury, m'a poussée à poursuivre ma plongée dans l'univers de ce groupe, qui décidément me fascine. Julia Strachey, E.M. Forster, Vita Sackville-West, Dora Carrington entre autres ont rythmé mon année.
Les Britanniques ont également brillé avec Sir Arthur Conan Doyle (en livre, film ou série) et Lewis Carroll.
Des auteurs de langue allemande ont également eu un écho important en moi. Franz Kafka, avec Le Procès, et Dans la colonie pénitentiaire. C'est sans doute ma meilleure surprise de l'année. Il y a également eu La Marquise d'O d'Heinrich von Kleist.
De la littérature française, avec André Gide et Les Faux-Monnayeurs, ainsi qu'avec Émile Zola et La Faute de l'Abbé Mouret (j'ai toutefois été moins assidue qu'une certaine personne).
Les Américains conservent une place de choix avec Sylvia Plath, Isaac Bashevis Singer Tracy Chevalier, Edith Wharton, Francis Scott Fitzgerald et Bret Easton Ellis (dont j'ai adoré Moins que zéro, dont je vous parlerai peut-être).
J'ai aussi eu des déceptions : Laurence Cossé, Lian Hearn, Claude Pujade-Renaud, Arthur Phillips... mais rien d'irréparable.
Je vous souhaite à tous et à toutes une merveilleuse année 2011, qu'elle commence dans le brouillard des bulles de champagne ou un peu plus sérieusement.